Arméniens

Le siècle des génocides

Le terme génocide est forgé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour qualifier les persécutions infligées par les nazis aux minorités juive et tzigane. Il a depuis été appliqué à d'autres massacres - Arménie, Cambodge, Rwanda - qui tous portent la marque du racisme.

Les Arméniens, le juge et l'historien

Au mois de juin, le tribunal de grande instance a condamne l'historien Bernard Lewis pour s'être prononcé «sans nuance» sur le massacre des Arméniens en 1915 (Cf. le dossier de « L'Histoire » n° 187). Madeleine Rebérioux, professeur émérite d'histoire et présidente d'honneur de la Ligue des droits de l'homme, s'insurge contre cette dérive qui fait des juges les arbitres des controverses nécessaires entre historiens.

L'affaire Bernard Lewis

Au début de l'année 1994, le grand historien anglais Bernard Lewis a été poursuivi par différentes associations arméniennes pour « contestation de crime contre l'humanité ». Il récuse en effet l'emploi du terme génocide pour qualifier les crimes commis par les Turcs.

Mise a mort d'un peuple

En 1915 et 1916, profitant du conflit mondial, le gouvernement de la Turquie a organisé et exécuté systématiquement un plan concerté d'anéantissement du peuple arménien.