Quoi de neuf sur la guerre
Jean-Jacques Becker a été l'un des pionniers du renouvellement de l'histoire de la Première Guerre mondiale. Il nous explique pourquoi, depuis trente ans, notre regard a beaucoup changé.
1912 : feu sur les Balkans
Il y a cent ans, les membres de la Ligue balkanique faisaient perdre aux Turcs leurs derniers territoires en Europe puis s'arrachaient la Macédoine... Deux guerres balkaniques qui auraient des répercussions irréversibles sur leurs voisins européens.
Turquie : cette folle idée d'entrer en guerre
Dans la Grande Guerre qui commence au mois d'août 1914, l'Empire ottoman se range aux côtés de l'Allemagne, sous l'influence de certains dirigeants « jeunes-turcs ». A l'été 1918, l'empire se trouve dans une situation désespérée... Récit d'un désastre.
1914 : la catastrophe
Dix millions de morts en quatre ans, des dommages matériels et économiques qui ravagent l'ensemble du continent... La Grande Guerre fut-elle un suicide à l'échelle européenne ?
« Le refus n'a quand même pas pesé lourd »
L'intérêt aujourd'hui pour les insoumis et les mutinés est peut-être un héritage à long terme de 14-18 - et du pacifisme que le conflit a sécrété après coup. La mise en perspective de Jean-Jacques Becker.
Fallait-il mourir pour Verdun ?
Quel était l'objectif des Allemands en attaquant Verdun, en février 1916 ? L'enjeu stratégique de la bataille valait-il que 300 000 hommes perdent la vie ? Sur ces questions, la légende a souvent pris le pas sur la réalité. Rétablissons les faits.
A la recherche de stratégies nouvelles
Férus de la guerre de mouvement, les états-majors français et allemand envisageaient un conflit court. Mais les fronts se figent en une interminable guerre de positions. Malgré les innovations stratégiques, jusqu'au printemps 1918, les tentatives d'échapper à la guerre de siège sont un échec.
Le conflit était-il inévitable ?
Quel enchaînement fatal a conduit à la guerre alors que, jusque-là, on avait su résoudre les conflits par la voie diplomatique ? Ce ne sont pas les haines ou les passions nationalistes qui ont provoqué le premier conflit mondial. Les alliances nouées par les puissances européennes leur ont tendu un véritable piège. Où elles se sont, l'une après l'autre, précipitées.
La bataille de la Marne ou la fin des illusions
Derrière la placidité de Joffre, les taxis mobilisés par Gallieni et le sacrifice de milliers de combattants, il faut savoir lire un paradoxe : cette victoire apprend aux Français que la guerre sera longue. Beaucoup plus longue que prévu, en tout cas.