Jean-Jacques Becker

Fallait-il mourir pour Verdun ?

Quel était l'objectif des Allemands en attaquant Verdun, en février 1916 ? L'enjeu stratégique de la bataille valait-il que 300 000 hommes perdent la vie ? Sur ces questions, la légende a souvent pris le pas sur la réalité. Rétablissons les faits.

A la recherche de stratégies nouvelles

Férus de la guerre de mouvement, les états-majors français et allemand envisageaient un conflit court. Mais les fronts se figent en une interminable guerre de positions. Malgré les innovations stratégiques, jusqu'au printemps 1918, les tentatives d'échapper à la guerre de siège sont un échec.

Le conflit était-il inévitable ?

Quel enchaînement fatal a conduit à la guerre alors que, jusque-là, on avait su résoudre les conflits par la voie diplomatique ? Ce ne sont pas les haines ou les passions nationalistes qui ont provoqué le premier conflit mondial. Les alliances nouées par les puissances européennes leur ont tendu un véritable piège. Où elles se sont, l'une après l'autre, précipitées.