Jean-Jacques Becker

Valery Giscard d'Estaing, l'échec d'un modéré

Affirmant dès son entrée en fonctions sa volonté de rajeunissement et de réforme de la France, annonçant une « ère nouvelle », Valery Giscard d'Estaing voulut rassembler autour de la droite modérée un vaste parti du « centre ». La défection des gaullistes, menés par Jacques Chirac, et le choc de la crise mondiale eurent raison de cette ambition.

Plus jamais ça !

Les anciens combattants allaient-ils, de retour chez eux, dénoncer la barbarie de la guerre et défendre le pacifisme ? Ou revendiquer un nationalisme qui justifiait leur sacrifice ? En fait, à travers leurs associations et leurs publications, c'est un refus viscéral de tout nouveau conflit qu'ils expriment. Sans pour autant renier leur combat.

Les années Mitterrand : bilan d'une France en crise

Les années Mitterrand sont entrées dans l'histoire et deviennent objet de réflexion et d'étude. Pour l'historien, la France de 1995 n'a plus rien à voir avec celle de 1981, l'année du « changement » et de l'accession au pouvoir des socialistes. En deux septennats, le panorama économique, social, politique et culturel du pays a été totalement bouleversé.

L'aventure d'une secte

Qui étaient les bolcheviks en 1917 ? Une secte, fort peu nombreuse, dont les dirigeants, exilés pour la plupart depuis de longues années, découragés par l'échec de la révolution de 1905, connaissaient très mal la réalité russe. Et dont la principale activité était le débat théorique...

Une catastrophe oubliée : la bataille de la Somme

Juillet 1916 : des centaines de milliers de combattants trouvent la mort dans l'effroyable carnage que fut la bataille de la Somme. Une catastrophe, sans vainqueurs ni vaincus. Et, pour cette raison, bien oubliée des mémoires européennes. Un colloque international vient de lui rendre sa juste dimension*.

1914 : genèse d'une catastrophe

Ce ne sont pas les haines ou les passions nationalistes qui ont déclenché le premier conflit mondial. Depuis une vingtaine d'années, les historiens ont d'ailleurs montré qu'elles avaient été souvent exagérées par l'adversaire. Mais les politiques et les alliances menées par les puissances européennes leur ont tendu un véritable piège. Où elles se sont, l'une après l'autre, précipitées.

La question des viols de guerre

Les exactions commises contre des populations civiles dans le conflit yougoslave ont attiré l'attention sur l'une des pires pratiques des temps de guerre : le viol. En 1914, ce drame s'était déjà produit, et l'opinion publique française avait vivement réagi aux crimes de certains soldats allemands. Une remarquable étude nous plonge au cœur de cet aspect peu connu du premier conflit mondial*.

Crimes de guerre : la leçon de Leipzig

A Nuremberg, en 1945, s'est réuni pour la première fois un tribunal international chargé de juger certains responsables nazis pour crime contre l'humanité et complot contre la paix. Ce procès des vaincus, intenté par les vainqueurs, avait eu un précédent, aujourd'hui bien oublié : à Leipzig, en 1921, des militaires allemands comparaissaient devant leurs juges pour crimes de guerre. Les Alliés avaient même - en vain - cherché à obtenir l'extradition de Guillaume II, réfugié aux Pays-Bas...

Les derniers jours de l'empire ottoman

En octobre 1914, le gouvernement turc fait bombarder des ports russes, entrant ainsi en guerre aux côtés de l'Allemagne. Et inaugurant une politique de revanche vis-à-vis de son puissant voisin, qui allait l'amener à la désastreuse campagne du Caucase, et au massacre des Arméniens.