Thorez retrouve les siens
Elle fut bien discrète, l'annonce du retour d'URSS de Maurice Thorez, en novembre 7 944. En effet, après avoir déserté en 1939, le secrétaire général du PCF était interdit de séjour en France. Jusqu'au jour où le général de Gaulle l'a amnistié. Pour quelles raisons ?
L'attentat de Sarajevo
Le 28 juin 1914,1e nationaliste serbe Gavrilo Princip assassinait à Sarajevo l'archiduc François-Ferdinand, hériter du trône des Habsbourgs. Cet attentat allait entraîner les puissances européennes, prisonnières d'un complexe système d'alliances, dans le premier conflit mondial. Qui étaient les complices de Princip ? A quels mots d'ordre politiques obéissaient-ils ? Et quelles étaient leurs ambitions territoriales pour la «Grande Serbie» ?
Récits de la guerre de 1914
L'ouvrage de Jean Norton Cru rassemblant les témoignages de combattants de la Première Guerre mondiale, publié pour la première fois en 1929, est aujourd'hui réédité. Quel était le propos de cette œuvre monumentale ? Comment Norton Cru a-t-il sélectionné ses sources, et que vaut le jugement qu'il porte sur elles ? En un mot, ce travail immense a-t-il encore aujourd'hui quelque utilité pour l'historien ?
La censure, ça sert a gagner la guerre
La guerre du Golfe a fait resurgir, au cœur de l'opinion française, un débat vieux de près d'un siècle: peut-on limiter la liberté de la presse dans une démocratie, au nom des impératifs militaires ? C'est en tout cas une mesure que tous les gouvernements français ont appliquée depuis qu'une loi du 4 août 1914 a établi cette mainmise sur l'information, pour des raisons de sécurité nationale.
Le socialisme a-t-il changé la vie ?
Permanence du chômage, victoire sur l'inflation, abandon des nationalisations : durant l'ère du «changement », annoncée par la gauche au lendemain du 10 mai 1981, rien ne s'est déroulé comme prévu. Et le bouleversement le plus important s'est probablement produit dans l'esprit des Français. Dix ans après, ceux-ci ne croient plus ni aux programmes politiques ni au dogmatisme économique.
1984 : la dernière bataille de l'école
«/l ^:O/<?J privées, fonds privés; à écoles publiques, fonds publics!» On croyait ce cri de guerre laïque remisé au magasin des accessoires 11 . _ _ ./ il » r> * quand, le 24 juin 1984, la lame de fond des partisans de l'école libre déferla dans les rues de Pans. Cette formidable mobilisation a contraint le pouvoir socialiste à retirer de toute urgence le ùroiet de O 1 J loi qui visait à créer un «grand service public, unifié et laïque». Mais les manifestants voulaient-ils vraiment défendre l'école catholique ou tenaient-ils simplement à la liberté de l'enseignement ? Jean-Jacques Becker évoque les dessous de cette incroyable affaire.
1981: l'échec de Valéry Giscard d'Estaing
A six mois de l'élection présidentielle de 1981, les sondages donnaient encore Valéry Giscard d'Est ai ng gagnant. Que s'est-il donc passé pour que ce brillant économiste, qui avait réussi une carrière politique audacieuse, soit battu par François Mitterrand ? Ni les conséquences de la crise économique ni la mauvaise image personnelle du président sortant ne suffisent à rendre compte de son échec. Aux yeux de Jean-Jacques Becker, la bataille au couteau livrée contre le RPR de Jacques Chirac et la dynamique électorale de la gauche constituent des explications plus convaincantes. Une analyse complétée par les témoignages exclusifs et sans complaisance qu'apportent à L'Histoire l'ancien ministre de l'Intérieur Michel Poniatowski et Bernard Rideau, conseiller en communication de Valéry Giscard d'Estaing en 1981.
L'Europe dans la « drôle de guerre »
A l'Ouest de l'Europe, de septembre 1939 à mai 1940, la guerre est «drôle» tant qu'on n'y croit pas vraiment. Les troupes françaises piétinent, l'arme au pied, dans l'attente d'un nouveau coup de force du Fiihrer. Et l'indécision de l'ensemble des belligérants contribue à rendre le conflit irréel. A l'Est, en revanche, l'adjectif «drôle» n'est pas de mise. Après avoir rayé la Pologne de la carte, les deux dictateurs Staline et Hitler dépècent ou annexent la Finlande, les Pays Baltes et la Roumanie. La vieille Europe n'est déjà plus.
La guerre était-elle inévitable ?
L'immense littérature consacrée à la guerre de 14-18 essaie toujours de répondre aux questions suivantes : la guerre était-elle inévitable ? Quel enchaînement fatal a conduit à la guerre alors que, jusque-là, on avait su résoudre les conflits par la voie diplomatique ?
Les innovations stratégiques
Férus de guerre de mouvement, les états-majors français et allemand envisagent un conflit court. Mais les fronts se figent en une interminable guerre de position. De rares stratèges finiront par imposer des techniques - sous-marins, chars, avions - et une manœuvre victorieuse.