A l'époque du marquis de Sade, la passion scientifique et les derniers frissons de l'art baroque donnent naissance, à Florence, au premier musée moderne de cires anatomiques. Mais non sans effroi, on découvre la « vérité » du corps.
Par l'expulsion des jésuites, décidée il y a cent ans, la IIIe République ne s'acharnait pas gratuitement sur un vieil adversaire ; elle affirmait son identité idéologique: à défaut de République sociale, naîtrait une République laïque.
Dès les tout derniers jours d'avril, les meilleurs lycéens de 1re et de terminale affronteront les épreuves du Concours Général. L'institution est aujourd'hui plus de deux fois centenaire. Son histoire en dit long sur l'enseignement français.
La «haute banque protestante », Waddington, Freycinet, Buisson... La IIIe République est-elle le fruit d'un complot protestant? Fantasmagorie! Mais ii est vrai que républicains et protestants avaient une sensibilité politique commune.
Sacré Charlemagne ! La légende et la chanson le disent tour à tour créateur de l'école ou empereur illettré. La belle étude de Pierre Riché fait justice de la légende, rose ou noire*.
Que se passe-t-il dans une petite ville de l'Ancienne France quand les jeunes, exclus de la vie sociale, se décident à manifester leur mécontentement ?
Les Français redécouvrent la bibliothèque publique. Souvent pour y lire des livres d'histoire. Mais la situation n'est pas toujours glorieuse.
La Révolution française est née, en partie, de la diffusion des Lumières. Nul, aujourd'hui, ne songe à le contester. Mais l'étude approfondie des académies de province, menée par Daniel Roche*, réserve quelques surprises et bouscule bien des clichés sur la part de la bourgeoisie et de la noblesse dans l'idéologie nouvelle de la République des lettres.
3 novembre 1829, un vieil hôtel du Marais... 149 élèves suivent le premier cours de l'Ecole centrale des arts et manufactures. Après eux, Gustave Eiffel, Panhard, Boris Vian et bien d'autres.