Ferry (Jules)

Une République très coloniale

La République est en accusation : c'est ce régime démocratique fondé sur les droits de l'homme qui, à la fin du XIXe siècle, lance l'aventure coloniale et la justifie au nom de ses idéaux. Un paradoxe qu'il faut tenter de comprendre ­- en évitant l'anachronisme.

Ferry le Tonkinois

En mars 1885, la carrière de Jules Ferry se brise sur la conquête de l'Indochine. Dans les rues de Paris, on crie « A mort Ferry ! » Curieuse ironie de l'histoire : quelques jours plus tard, le protectorat est acquis. Bientôt, il sera un sujet de consensus.

Les victoires de Jules Ferry

Jules Ferry n'a pas inventé l'école : l'essentiel de l'effort de scolarisation était accompli en France à la veille de la IIIe République. Mais les lois qui portent son nom ont mis en place, au début des années 1880, une véritable école républicaine, formatrice de citoyens. Soulevant les passions, et devenant l'une des plus grandes mythologies de notre histoire contemporaine.

Éduquer et instruire

Crise de la citoyenneté, montée du communautarisme, fracture sociale : tels sont quelques-uns des défis que doit relever l'école de cette fin du xxe siècle. Porteuse d'une double mission : diffuser les savoirs et renforcer la cohésion de la société. La même mission que lui assignait, il y a un siècle, Jules Ferry .

Jules ferry superstar !

Pour ou contre l'école à la Jules Ferry ? Avec Jean-Pierre Chevènement, la question est à l'ordre du jour. Encore faut-il s'entendre sur les mots, précise Françoise Mayeur, et ne pas interpréter l'œuvre de Ferry à l'aide de mythes qui ont la vie dure*.

Le «parti» colonial

Comme les autres grands pays d'Europe, la France a eu son « parti » colonial, qui a représenté un des groupes de pression les plus influents de la me République. Et qui ne recoupait pas la division droite/gauche.