Finances

La dette française, une maladie honteuse

Pendant dix ans, de 1973 à 1984, tout le monde s'est tu ! La dette extérieure de la France était considérée par nos gouvernements comme un secret d'État. Et personne ne demandait des éclaircissements -, chacun faisant mine de croire que le problème date d'aujourd'hui et sera résolu demain...

La trahison des possédants

La France des années trente a été affaiblie par la fuite des capitaux. Qui est responsable ? La revanche politique passait-elle avant les intérêts de la nation ?

Le Front populaire a-t-il perdu la guerre ?

Pour beaucoup, c'est au Front populaire et à Léon Blum qu'il faut imputer la défaite française de 1940. La politique sociale « intempestive » de 1936 et le pacifisme entêté de la gauche, il n'y aurait pas à chercher plus loin. Pourtant « la responsabilité du désastre est la chose de France la mieux partagée... »

Keynes mérite bien son succès !

John Maynard Keynes mérite bien qu'on célèbre le centième anniversaire de sa naissance, le 5 juin 1883. L'économiste anglais n'a-t-il pas accompli, aux yeux de Jacques Marseille*, une « formidable révolution » en découvrant que le capitalisme pouvait se nourrir de la dépense des... pauvres ?

L'affaire Fouquet

Qui était Fouquet ? Pour obtenir sa tête, Colbert l'a présenté comme un prévaricateur, un homme corrompu qui pillait les caisses de l'État pour satisfaire sa folie des grandeurs. Daniel Dessert a repris pour nous le dossier d'instruction de l'affaire. Il en ressort un portrait inattendu de celui qui fut, peut-être, le plus génial financier du Grand Siècle et la victime de la raison d'Etat.

1781 : La démission de Necker

19 mai 1781 : Necker démissionne. Après l'échec de Turgot, on attendait des miracles de cet étranger, ancien commis de banque et protestant de surcroît. Mais comment assainir les finances de l'État sans s'attirer la haine des parlements, des courtisans et... du roi?

La loterie royale de France

« Des races éteintes, les hôpitaux et les prisons peuplés de nouvelles victimes, le peuple appauvri... » Non, Talleyrand, à la veille de la Révolution, ne parle pas d'une famine, mais des effets d'une religion nouvelle : le culte de la loterie.