Grand homme

Le Panthéon. « Un temple à la gloire de l'homme »

C'est parce qu'elle croyait que les hommes sont capables de grandeur et que l'exemple peut être efficace que la Révolution a transformé une église en temple à la gloire des grands hommes. Le 27 mai 2015, François Hollande a choisi d'y faire entrer deux hommes et deux femmes qui incarnent selon lui quatre valeurs cardinales de la République.

Les héros préférés des hommes politiques

Qui sont, pour vous, les grands acteurs de l'histoire ? La question a été posée à une cinquantaine d'hommes et de femmes politiques français de tous bords, de Nicolas Sarkozy à Dominique Strauss-Kahn, de Philippe de Villiers à Ségolène Royal. Tous y répondent avec enthousiasme. Comme s'ils étaient heureux de régler enfin une dette personnelle. Ou de s'admirer dans un miroir flatteur.

L'Europe a besoin de grands hommes

Les Européens sont-ils d'accord sur les figures qui doivent incarner l'histoire glorieuse du continent ? Une vaste enquête a été réalisée au début de l'année 2003 dans six pays de l'Union. Elle réserve bien des surprises.

Russie, États-Unis, Inde Contes et légendes des nations

Chaque pays a ses grands hommes. Souvent attendus, parfois surprenants. Ainsi, en Russie, aux côtés de Pierre le Grand, Alexandre Nevski et Ivan le Terrible, on célèbre Nicolas II, le « tsar sanglant », ou Jeanne d'Arc. Des héros qui reflètent les divisions de la société. Et résultent d'une réécriture constante de l'histoire.

Le palmarès de la mémoire nationale

Au panthéon des Français, en ce début de millénaire, qui sont les grands hommes ? Nous avons, pour le savoir, lancé un sondage exclusif, qui fait écho à ceux que nous avions déjà publiés en 1980 et 1987. Où l'on trouve des nouveaux venus, des oubliés. Et des indémodables.

La république a-t-elle besoin de grands hommes ?

Pour enterrer Mirabeau et honorer les grands hommes, la Révolution a doté la France d'un temple laïque, le Panthéon. Puis la IIIe République a développé une pédagogie et une morale fondées sur les exemples qu'offrent les personnages historiques, rois compris. Paradoxe d'un régime qui rejette le culte de l'homme fort, mais en a eu besoin pour s'imposer.