La République a besoin de grands hommes
La Révolution a doté la France d’un temple laïque, le Panthéon. La IIIe République a développé une morale fondée sur les exemples qu’offrent les personnages historiques, rois compris.
La république est née à gauche !
Quand la république s'installe dans les années 1875-1880, jamais peut-être la dichotomie droite-gauche n'a été aussi simple : être à gauche, c'est être républicain ; être à droite, c'est être contre la république.
Du bon usage de Vercingétorix
De Vercingétorix, le vaincu, à Astérix, l'invincible : deux figures de la résistance à l'occupant. Deux héros mythiques pour une nation qui s'identifie volontiers à un village d'irréductibles Gaulois.
La légende du Midi rouge
En 1848, avec l'avènement de la IIe République, apparaît un vote rural républicain dans le sud de la France. Le « Midi rouge » est né. Il subsistera jusqu'au milieu du XXe siècle.
La république a-t-elle besoin de grands hommes ?
Pour enterrer Mirabeau et honorer les grands hommes, la Révolution a doté la France d'un temple laïque, le Panthéon. Puis la IIIe République a développé une pédagogie et une morale fondées sur les exemples qu'offrent les personnages historiques, rois compris. Paradoxe d'un régime qui rejette le culte de l'homme fort, mais en a eu besoin pour s'imposer.
A l'origine d'une dictature
Le coup d'État du 18 Brumaire a-t-il été une bonne chose pour la France ? Pour Maurice Agulhon, Bonaparte est un bien triste modèle...
Non au « foulard islamique » !
Alors que la polémique sur l'autorisation ou l'interdiction du « foulard islamique » dans les établissements scolaires se poursuit, Maurice Agulhon, professeur au Collège de France et historien de l'idée républicaine, explique pourquoi il réprouve nettement le port du voile.
Plaidoyer pour la République « une et indivisible »
La république est en crise. Elle subit les assauts répétés du « culte des différences », ainsi que des particularismes régionaux et religieux. Pourquoi cette crise d'un système qui a fonctionné pendant près d'un siècle ? Il faut, selon Maurice Agulhon, incriminer d'abord l'affaiblissement de la conscience nationale et la disparition des valeurs civiques. Quant aux remèdes, aux hommes politiques de les trouver !