Même si elle culmine pendant la bataille d'Alger, la torture fut employée tout au long du conflit. En 2018, la France reconnaît sa responsabilité.

En 1957 Alger devient l'épicentre du conflit. Les attentats du FLN s'y multiplient et le général Massu dispose de tous les pouvoirs de police pour y mettre fin. Une répression militaire d'une terrible violence s'abat alors sur la ville.

Parmi les femmes participant à la lutte armée au sein du FLN, 2 % se retrouvent dans la guérilla urbaine y compris dans le « réseau bombes ». Arrêtées, torturées et parfois violées, elles furent le visage iconique de cette guerre totale avant de sombrer dans l'anonymat.

Exactions contre les militants nationalistes, lutte entre FLN et MNA, affrontements avec les forces de police : la guerre gagne la métropole dès 1955. Mais la répression de la manifestation d'octobre 1961 va bien au-delà de ce cycle de violences.

Deux documentaires pour les 60 ans de la fin du conflit.

Raphaëlle Branche appartient à la première génération d'historiens à travailler sur les archives de la guerre d'indépendance algérienne dans les années 1990. Elle continue de lutter pour l'accès aux archives, mais s'insurge contre le « ressassement mémoriel ».