On a tué Henri IV !
France 2 raconte cette « journée qui a fait la France ».
France 2 raconte cette « journée qui a fait la France ».
En 1598, l'édit de Nantes met un terme aux guerres de Religion. Texte de compromis, il organise la coexistence pacifique entre des communautés déchirées. Et rétablit l'État de droit.
« Paris vaut bien une messe » : l'abjuration solennelle d'Henri IV, à Saint-Denis, le 25 juillet 1593, a parfois été considérée comme un acte de cynisme. C'est oublier qu'elle lui fit verser des larmes. La pacification du royaume était à ce prix.
Protestant qui a échappé à la Saint-Barthélemy, Philippe Duplessis-Mornay a été l'un des plus proches conseillers d'Henri IV. Fidèle jusqu'au sacrifice. Un livre retrace son parcours. Que l'on pourra compléter par la lecture du dernier numéro des Collections de L'Histoire *.
En 1598, l'édit de Nantes met un terme définitif aux guerres de Religion. Pour autant, le royaume n'entre pas du jour au lendemain dans une époque de tolérance, dont l'idée même est "bien éloignée de l'esprit du texte. Aboutissement de plus de trente ans d'efforts de pacification, mélange d'archaïsme, de modernité et d'habileté politique, ce traité fonde cependant la coexistence durable des catholiques et des protestants en France.
Le 25 juillet 1593, à Saint-Denis, devant une grande assemblée ecclésiastique et populaire, Henri IV abjure solennellement la religion protestante. Une conversion dictée sans doute par l'ambition politique, mais qui, rapporte un chroniqueur, lui fit verser des larmes. La pacification du royaume était à ce prix.
L'assassinat d'Henri IV, le 10 mai 1610, clôt un grand cycle de violence contre la puissance du roi. Ce cycle avait débuté, en France, dans les dernières décennies du xvie siècle. Avant Henri IV, Henri III avait été, lui aussi, victime d'un fanatique : comme François Ravaillac en 1610, Jacques Clément en 1589 avait cru accomplir la volonté de Dieu. A l'origine de ces meurtres : la lutte entre catholiques et protestants. Pour la comprendre, il faut remonter en août 1572, au massacre de la Saint-Barthélemy.
L’assassinat d’Henri IV, le 14 mai 1610, clôt un grand cycle de violence contre la puissance du roi. Ce cycle avait débuté, en France, dans les dernières décennies du XVIe siècle. Avant Henri IV, Henri III avait été, lui aussi, victime d’un fanatique : comme François Ravaillac en 1610, Jacques Clément en 1589 avait cru accomplir la volonté de Dieu. A l’origine de ces meurtres : la lutte entre catholiques et protestants. Pour la comprendre, il faut remonter en août 1572, au massacre de la Saint-Barthélemy.
Dans un royaume ravagé par près a un demi-siècle de guerres, la prise du pouvoir par Henri IV signifie plus que le retour de la paix civile et religieuse. Devenu roi de tous les français, l'ancien chef protestant excommunié impose aux provinces, aux seigneurs et aux villes rebelles un nouvel ordre royal. En cette fin du XVIe siècle, il s'agit bel et bien, pour Joël Cornette, d'une rupture décisive dans l'histoire de l'Etat. C'est une étape majeure dans la construction de la « nation France ».
jamais les finances françaises ne se sont aussi bien portées que sous Sully. En 1599, après trente ans de guerres ruineuses, redresser le budget de l'Etat relevait pourtant de la gageure. Quel était donc le secret de la gestion de Sully ? L'analyse de ses documents privés, déposés aux Archives nationales, le révèle, la politique du bras droit d'Henri IV tient en trois mots : vol, racket et loi du vainqueur. Aux yeux de cet homme de guerre, tout était bon pour faire entrer l'argent dans les caisses et pour affirmer le pouvoir du roi.
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