Homme politique

Robert Kennedy, le rêve brisé de l'Amérique

Est-ce son physique d'acteur ? L'aura qui entoure la famille Kennedy ? Le fait qu'il ait été assassiné, le 6 juin 1968, alors qu'il n'était pas loin d'accéder à la Maison-Blanche ? Aux États-Unis, Robert Kennedy fascine toujours. Bobby, le film d'Emilio Estevez, témoigne de ce mythe encore vivant*.

Les métamorphoses d'un gaulliste

Pompidolien, un temps libéral, conservateur de veine sociale, nationaliste converti à l'Europe, Jacques Chirac n'a-t-il été qu'un gaulliste de circonstance ? Itinéraire d'une "bête politique" qui semble insubmersible.

Jean Zay ou le destin brisé du Front populaire

Ministre de l'Éducation nationale, il fut le Jules Ferry du Front populaire. Avec un objectif : la démocratisation de l'enseignement secondaire. Bien oublié, Jean Zay reste le vrai initiateur du CNRS et du Festival de Cannes. Objet de haine pour les antisémites, il fut assassiné par les miliciens en 1944.

Les héros préférés des hommes politiques

Qui sont, pour vous, les grands acteurs de l'histoire ? La question a été posée à une cinquantaine d'hommes et de femmes politiques français de tous bords, de Nicolas Sarkozy à Dominique Strauss-Kahn, de Philippe de Villiers à Ségolène Royal. Tous y répondent avec enthousiasme. Comme s'ils étaient heureux de régler enfin une dette personnelle. Ou de s'admirer dans un miroir flatteur.

Clemenceau, l'inclassable

Dans les années 1880, Clemenceau siège à l'extrême gauche. Anticlérical, jacobin, sensible à la question sociale, ce « tombeur de ministères » incarnele radicalisme. L'expérience du pouvoir le transforme. Confronté aux grandes grèves de 1907-1908, il devient le « premier flic de France ». La Première Guerre mondiale achève de brouiller son image...

La crise en pente douce

Irrésistible ascension du chômage, chute de la production industrielle, perte de compétitivité : la France s'enfonce dans une maladie de langueur. En continuant à croire à sa bonne santé !

Guizot : un sentimental !

Son action politique a laissé le souvenir d'un modèle de conservatisme. L'homme a donné l'image d'un être froid, austère, voire cynique. La correspondance de François Guizot avec sa fille Henriette dévoile un personnage tout autre*.