La récente étude d'Yves Castan* apporte de nouvelles pièces au dossier : la sorcière était-elle la servante du diable, une femme en révolte ou le bouc émissaire de la Réforme catholique?

L'Espagne du « siècle d'or », cette longue période que certains historiens font aller du début du XVI^e à la fin du XVII^e siècle, eut un rayonnement intellectuel. Comment ce temps, qui excella dans tous les domaines, n'aurait-il pas eu aussi ses recettes de cuisine ?

Fallait-il célébrer le 750e anniversaire de l'université de Toulouse ? Les esprits, là-bas, se sont échauffés et quelques-uns sur un ton fort occitan. Pour exorciser les démons, deux historiens toulousains ont repris le dossier, traduit des textes inaccessibles et parfois ignorés des plus valeureux champions des thèses en présence*. Pièces en main, chacun pourra juger, qu'il soit Toulousain ou non.

Responsable de milliers d'exécutions capitales, l'Inquisition a mérité sa réputation de cruauté. Mais c'est oublier qu'elle fut d'abord un rouage essentiel de l'appareil d'Etat.