Irak

Les grands travaux des archéologues

« Un terrain très plat où il semble impossible qu’il y ait jamais eu de bâtiments notables »  : c’est ainsi qu’un voyageur italien décrit, sans le savoir, l’emplacement exact de Babylone en 1616. Il faut attendre 1899 pour que l’antique mégapole ressurgisse de terre.

Les Arabes des marais ont disparu

Entre Tigre et Euphrate, une région de marais fut, il y a plus de cinq mille ans, le berceau de la civilisation sumérienne. Elle est réduite à peau de chagrin. Ce territoire sauvage a eu son grand témoin : le Britannique Wilfred Thesiger, mort il y a quelques mois.

Pillage à grande échelle en Irak

L'opinion internationale a été choquée par la mise à sac du musée de Bagdad au mois d'avril dernier. Mais le pillage avait commencé dès la première guerre du Golfe. Le saccage d'un trésor inestimable : celui de l'ancienne Mésopotamie. Qui est le thème du numéro 22 des Collections

Le rêve babylonien de Saddam Hussein

Dans l'entreprise de conquête du Koweït déclenchée par Saddam Hussein le 2 août dernier, l'argent du pétrole est bien le nerf de la guerre, mais l'histoire en est le cœur. A l'instar du shah d'Iran, qui s'identifiait à Cyrus, le dictateur irakien se prend pour Nabuchodonosor, le roi de Babylone, le conquérant du Proche-Orient ancien.

L'archéologie, ça sert aussi à faire la guerre

Sadam Hussein restaurant les temples de Babylone, Moshé Dayan se transformant en archéologue... A coup sûr, l'archéologie n'est pas neutre. En Irak, en Israël, en Egypte et ailleurs, bien des recherches archéologiques sont menées grâce à l'armée. Or un archéologue ne creuse sans doute jamais la terre sans remuer en même temps des idées et des passions. Parfois même, l'archéologie sert à justifier la guerre.

Les routes d'Alexandre

Une marche de 18 000 km pour construire un empire éphémère de l'Égypte à l'Indus : Alexandre le Grand, envahisseur de génie, découvre en quelques années les pistes et les passes qu'utiliseront insuite les Romains, Gengis Khan, Tamerlan et tous les autres onquérants du Moyen-Orient.

Le calife an-Nâcir (1180-1225)

Au début du XIIIe siècle, le monde musulman semble éclater sous la pression des particularismes régionaux et des dynasties locales. Mais l'unité politique et spirituelle de l'Islam pouvait encore être sauvée. André Miquel le montre à travers l'étonnante figure du calife an-Nâcir.