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Du 17 avril 1975 au 7 janvier 1979, un cataclysme politique ravage le Cambodge, entraînant d'immenses pertes humaines. Le nouveau régime entraîne son pays dans une des révolutions les plus radicales de l'histoire.
Du 17 avril 1975 au 7 janvier 1979, un cataclysme politique ravage le Cambodge, entraînant d'immenses pertes humaines. Le nouveau régime entraîne son pays dans une des révolutions les plus radicales de l'histoire.
Les Khmers rouges ont échoué à tuer la mémoire d'un peuple.
Avec le procès du directeur du centre de torture S-21, c'est celui des responsables khmers rouges qui s'amorce enfin. Que peut-on en attendre ?
Il est longtemps resté dans l’ombre et cultivait le goût du secret. A la tête des Khmers rouges, au pouvoir au Cambodge de 1975 à 1979, il a présidé à la disparition de près d’un quart de la population. Comment en est-on arrivé là ?
Presque toute sa famille a été exterminée lorsque les Khmers rouges ont pris le pouvoir au Cambodge. Le cinéaste Rithy Panh consacre l'essentiel de son oeuvre à la mémoire de son pays. Son dernier film vient de sortir en salles
Pendant près de quatre ans, de 1975 à 1979, un régime de terreur et de destruction décime le Cambodge. Forgé dans la lutte contre les Français puis contre les Américains, le communisme khmer accède au pouvoir avec Pol Pot. Pour commettre un génocide.
Pol Pot, mort dans des circonstances troubles en 1998, incarne le désastre qui a frappé le peuple cambodgien entre 1975 et 1979. Quand, au nom de l’utopie communiste, des centaines de milliers de personnes se trouvèrent victimes d’un massacre organisé.
Le terme génocide est forgé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour qualifier les persécutions infligées par les nazis aux minorités juive et tzigane. Il a depuis été appliqué à d'autres massacres - Arménie, Cambodge, Rwanda - qui tous portent la marque du racisme.
De 1975 à 1979, les Khmers rouges au pouvoir au Cambodge procèdent au massacre organisé de près du quart de la population du pays. Génocide ou crime politique ? L'historien australien Ben Kiernan privilégie la première hypothèse, en insistant sur la dimension raciale. Ce qui a fait l'objet d'une vive polémique.
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