Un vendredi à la Qarafa
La grande nécropole musulmane du Caire est une ville dans la ville.
La grande nécropole musulmane du Caire est une ville dans la ville.
Si la figure de soeur Emmanuelle a mis en lumière les chiffonniers du Caire, on connaît moins bien leur situation réelle. Très majoritairement coptes depuis les années 1920, ils jouent un rôle économique fondamental mais aussi un rôle symbolique entre les différents acteurs religieux, politiques et sociaux.
La place Tahrir est devenue le symbole du Printemps arabe. Renouant avec une tradition : fondée il y a plus de mille ans, la ville devint, sous le règne des Mamelouks, l'une des capitales les plus brillantes de Méditerranée.
Le Caire fut le théâtre de la révolution égyptienne. Julien Loiseau a consacré sa thèse à la grande reconstruction, au XVe siècle, de la capitale des Mamelouks.
Au Caire, pendant deux siècles et demi, a régné le plus étrange des régimes : les sultans mamelouks qui s'y succédèrent étaient d'anciens esclaves païens venus de la steppe asiatique ou du Caucase. Pour la plus grande gloire de l'Islam.
A l'origine du Caire fut d'abord Fustât, la ville-camp établie au milieu du VIIe siècle par les conquérants arabes. Puis, au milieu du Xe siècle, les Fatimides, dynastie chiite venue de Tunisie, fondèrent Qâhira. Enfin, les Mamelouks couvrirent la ville de palais, de mosquées et de bâtiments grandioses, qui ne cessèrent de susciter l'admiration des voyageurs occidentaux et arabes. Sylvie Denoix, chargée de recherche au CNRS, ancien membre de l'Institut français d'archéologie orientale, retrace pour nous les grandes étapes de cette aventure architecturale.
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