Qui contrôle les ministres du culte ?
La loi du 24 août 2021 a reposé la question d'un contrôle du gouvernement sur la formation des ministres du cultes. Permis sous le Concordat, il ne va pas sans problèmes en régime de séparation.
La loi du 24 août 2021 a reposé la question d'un contrôle du gouvernement sur la formation des ministres du cultes. Permis sous le Concordat, il ne va pas sans problèmes en régime de séparation.
Les missionnaires - catholiques et protestants - ont précédé la colonisation. Et même s'ils en ont été, à la fin du XIXe siècle, les complices souvent actifs, le but était bien de rester après le départ des colons. Un objectif largement atteint.
Le pape l'a rejetée. Tout comme l'extrême gauche française. En fait, aussi radicale qu'elle fût, la loi de Séparation, votée en décembre 1905 après des mois de discussion, manifesta de la part de ses initiateurs une véritable volonté de pacification.
« Mangeur de curés » : telle est la réputation d'Émile Combes. De fait, son gouvernement, en 1902-1905, a correspondu à une vague anticléricale sans précédent. L'homme n'en était pas moins un spiritualiste convaincu.
Issues des Lumières, les grandes lois laïques qui, depuis 1905, régissent en France les rapports de l'État et des Églises sont aussi - et surtout - le résultat de l'événement. Deux grandes crises y président : la Révolution et l'affaire Dreyfus.
L'extrême gauche voulait en faire une machine à écraser l'Eglise. L'extrême droite la considérait comme une persécution... En fait, la fameuse loi de 1905, qui sépare les Eglises de l'Etat, est d'abord d'esprit libéral : elle affirme la neutralité de l'Etat. Elle a pourtant provoqué, au XXe siècle, une terrible guerre franco-française.
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