Portée par de grands savants, la cour de Charlemagne s'enthousiasme pour des jeux mathématiques, des énigmes et des joutes oratoires en partie hérités de l'Antiquité. Dans ce temps effervescent, l'enseignement se fait de manière ludique.
Les espoirs, les joies et les inquiétudes d’une élite de logiciens entre la fin du XIXe siècle et 1939.
La politique, la loi, le débat public, mais aussi un rapport particulier à la vérité, à la beauté... Jean-Pierre Vernant, qui fut l'un des plus grands spécialistes de la pensée grecque, nous disait en 1999 ce que les Européens doivent aux Grecs.
Il y a 2300 ans, Archimède donnait la méthode mathématiquement correcte pour calculer la mesure du cercle. La chasse au nombre pi était ouverte. Le magazine La Recherche lui consacre un dossier*.
On sait aujourd'hui qu'il y avait de grandes différences entre les mathématiques dans la Chine ancienne et celles d'Euclide. Reste que la circulation des savoirs entre la Chine et l'Inde, il y a deux mille ans, est à la base de l'arithmétique moderne.
En 1496, Léonard rencontre le mathématicien Luca Pacioli. Rencontre décisive qui donne des instruments théoriques à sa passion de la mesure et des nombres.
Les Grecs étaient mathématiciens, jouaient aux dés, tiraient au sort leurs magistrats... Mais pourquoi n'ont-ils pas inventé les probabilités ? Enquête sur le hasard et la science dans l'Antiquité. Alors que le magazine La Recherche publie un dossier sur « Le hasard et les nombres »*.
On a toujours cru que le Moyen Age était fâché avec les mathématiques. Un universitaire texan, Alfred W. Crosby, montre que, au contraire, dès le XIIIe siècle les hommes ont vécu dans une « ambiance de calcul ».
C'est vers 500 qu'un mathématicien génial, Aryabhata, introduit le zéro dans la numérotation décimale. Il affirme également que la Terre tourne sur elle-même... En matière scientifique, les Indiens n'ont rien à envier aux autres grandes civilisations.
Girouette politique ou républicain des temps antiques ? Le grand Carnot pratiquait, sur la corde raide, l'ambiguïté. Mais est-ce sa faute si, de son vivant, la France a changé sept fois de régime ? Et si ce scientifique opiniâtre « croyait à ses idées politiques comme aux vérités de l'algèbre » ? Théoricien de la fortification, savant mathématicien que l'on célèbre actuellement, Lazare Carnot mérite d'être redécouvert.
