Par le choix de son nom comme par ses engagements sans concessions, le pape élu il y a deux ans puise au modèle franciscain.

La récente élection du pape a fait l'objet de nombreux paris. Une invention de notre société de consommation ? Pas du tout : cette pratique est avérée depuis la fin du Moyen Age.

Le destin peu commun de Calliste, qui devint le seizième évêque de Rome après avoir été esclave, banquier et fugitif.

Sous l'autorité des papes du XIe siècle, les clercs se distinguent des laïcs et prennent le contrôle de la société. Un nouveau Moyen Age s'ouvre.

1964, 5 janvier Un avion aux couleurs de l'hebdomadaire, chargé de photo-reporters, pour rendre compte au plus vite du premier voyage d'un pape en Terre sainte.

Rien de tel qu'un sacre pour légitimer un coup d'État : Pépin le Bref recevant l'onction épiscopale en 754 devenait roi sacré. C'est du moins ce qu'on a longtemps cru.

Un franciscain visionnaire, emprisonné par le pape à Avignon, a consigné ses prophéties dans un livre aujourd'hui édité. Une fenêtre exceptionnelle sur la cour pontificale au XIVe siècle*.

"Serviteur de Dieu", "représentant de Dieu", "vice-Dieu" : le pape a fini par apparaître comme Dieu ou le Christ sur terre. Un moyen de revendiquer sa suprématie sur tous les autres pouvoirs.

Dieu ! C'est en son nom qu'au Moyen Age l'Église a souhaité imposer son autorité au pouvoir civil. Une tentative de théocratie qui n'était pas inscrite dans le christianisme des origines. Et qui fut mise en échec par les souverains. Mais aussi par les laïcs.