Jacques Le Goff

« Mon Moyen Age »

Jacques Le Goff est mort le 1er avril, à 90 ans. Il a accompagné la revue depuis le numéro 22, en avril 1980, toujours prêt à répondre à une demande d'articles ou d'entretiens. Il était le dernier des historiens médiévistes « généralistes » (Duby était l'autre) qui osent aborder de front une longue période, sous tous ses aspects, dans un vrai « appétit de l'histoire » (le titre de son ego-histoire). Dans la lignée de l'école des Annales, Jacques Le Goff a renouvelé l'approche de l'histoire, intégrant d'autres disciplines (la linguistique ou l'anthropologie), s'intéressant à des objets d'études ignorés jusque-là, comme le corps, la sexualité ou les rêves, utilisant des sources variées (archéologie, sources littéraires, sermons, iconographie...) pour fonder ce qu'on a appelé la « nouvelle histoire » dans les années 1970. Nous livrons ici de larges extraits de l'entretien qu'il nous avait accordé « Le Moyen Age de Jacques Le Goff », publié dans L'Histoire n° 236, en octobre 1999.

L'Inde, ou l'antichambre du Paradis

Le pays des cyclopes, de la licorne... et peut-être des anges ? Là où les hommes se nourrissent de chair humaine, se promènent nus et pratiquent l'inceste ? Au Moyen Age, l'Inde, aux confins du monde connu, est l'objet de tous les fantasmes.

« Jeanne d'Arc, une héroïne européenne ! »

La Libération d'Orléans , l'ouvrage dans lequel Régine Pernoud exaltait le rôle crucial de Jeanne d'Arc dans la reconquête nationale, vient d'être réédité. Jacques Le Goff, qui en a signé la postface, nous livre ici la lecture qu'il fait aujourd'hui de la Pucelle.