Philippe IV le Bel

Les voyages de Philippe le Bel

A la fin du XIIIe siècle, la dynastie capétienne est définitivement installée sur le trône de France, et Paris fait office de capitale. Pourtant, Philippe le Bel, à Vinstar de ses ancêtres, continue de vagabonder sur les routes du royaume. Elisabeth Lalou nous entraîne à la suite du roi et de sa caravane.

Un roi tricheur ?

Avec le procès des templiers, ies « remuements » de monnaie ont terni Ja réputation de Philippe Je BeJ. Jean Favier montre ici comment Je souverain a peut-être moins cherché à s'enrichir qu'à influer sur l'économie et les échanges.

Philippe le Bel vu d'Amérique

La biographie que l'historien américain Joseph R. Strayer* vient de consacrer à Philippe Je Bel relance ia controverse sur Je rôle de ce souverain dans une maîtrise grandissante de Ja monarchie sur Je royaume de France. Mais l'essentiel, nous dit Philippe Contamine, n'est-iJ pas Je bilan positif de son règne?

Les Templiers face au roi

Les templiers font toujours recette : ordre initiatique dépositaire de la sagesse d'une tradition surhumaine, trésor fabuleux enfoui dans quelque endroit inconnu, châteaux dont l'architecture révélerait les croyances cosmogoniques de leurs bâtisseurs - que n'a-t-on pas raconté sur l'ordre du Temple ? Les Templiers sont encore présentés comme les victimes d'un pouvoir monarchique avide de puissance et d'argent. Or il apparaît aujourd'hui que la fin des Templiers fut, en France, une affaire entre la monarchie et l'opinion publique : les Templiers furent d'abord les victimes d'un roi chrétien soucieux de montrer à son peuple qu'il était en son pouvoir de lui assurer le salut.

L'Hôtel royal de Philippe le Bel

Philippe le Bel, ce roi qui modela la France : l'image est juste. Mais connaît-on suffisamment les instruments de sa puissance et les symboles de son pouvoir ? Jean Favier retrace les destinées de l'Hôtel royal et le rôle politique du personnel attaché au service privé du roi de France.