Pluies torrentielles, négligence de l'État italien : à Pompéi, la maison des Gladiateurs et une partie de celle du Moraliste viennent de s'écrouler.

« Tout est recouvert d'une cendre grise. » C'est ainsi que le poète Martial décrit la région après l'éruption du Vésuve. Des nuées de cendres et de pierres ponces ont, en vingt-quatre heures, enseveli Pompéi et asphyxié ses habitants.

Musiciens, peintres, architectes, savants, révolutionnaires... Écrivains surtout, de Goethe à Valery Larbaud, en passant par Mark Twain. Tous ont fait le voyage à Pompéi.

C'est en 1748 que les archéologues ont redécouvert Pompéi, ensevelie depuis dix-sept siècles. Le début d'une longue fascination pour cet endroit figé dans le temps. Où les fantasmes ont souvent pris le pas sur la science.

Pompéi était-elle une ville romaine comme les autres ? Ou un lieu d'exception, villégiature dorée pour les riches Romains ? Enquête sur un centre actif et commerçant d'Italie du Sud.

La villa des Mystères a été découverte vers 1900 près de Pompéi. Et rendue célèbre par une magnifique fresque qui illustrerait une scène religieuse : un rituel initiatique. Une interprétation vivement contestée par Paul Veyne.

Les fouilles du site de Pompéi ont mis au jour de multiples peintures érotiques. Toutes ne sont pas le signe d'une activité érotique vénale. De telles peintures ornaient aussi, en effet, des demeures privées.

Que reste-t-il de Pompei, détruite par une éruption du Vésuve en l'an 79 de notre ère ? Malgré les maladresses des premiers archéologues, la désinvolture des touristes ou les ravages de la Seconde Guerre mondiale, une multitude d'indications précieuses sur l'existence de ses habitants, préservées sous la cendre. L'exposition du Petit-Palais à Paris nous restitue ces fragments de la vie quotidienne miraculeusement parvenus jusqu'à nous*.

La villa des Papyrus était un de ces lieux romains de rêve anéantis par Véruption du Vésuve, il y a presque deux mille ans. Cette demeure somptueusement décorée a été fouillée entre 1750 et 1765. On a retrouvé une partie de son immense bibliothèque, des sculptures et des fragments de peintures. Elle accueillait vraisemblablement des épicuriens venus méditer au calme, face à la baie de Naples.