Les grandes mutineries de 1917 ont monopolisé l'attention. La plupart des millions de soldats mobilisés ont obéi pendant quatre ans. Comment leurs chefs ont-ils exercé leur autorité ? Les sources militaires, les journaux personnels et la littérature nous renseignent.
C'est avec la Grande Guerre que se met en place la quantification, par des experts, des ressources du camp ennemi, dans le but explicite d'en priver les populations. A côté des combats, la faim contribue à expliquer l'issue du conflit.
A partir de correspondances privées, du contrôle postal militaire et d'autres sources d'archives se dessinent les traits de cette paysannerie qui a constitué l'un des plus forts soutiens du pays en guerre. Mais s'en relèvera-t-elle ?
Dès le début de la guerre, les savants sont mobilisés par les gouvernements. Mais à mesure que le conflit s'éternise, leur rôle grandit encore. En quatre ans, la science va changer de visage.
Ce sont les politiques qui gagnent les guerres : la leçon vient de Clausewitz. L'Allemagne ne l'appliqua pas. La France oui. Et la République a tenu.
Professeur à Yale, Jay Winter est aujourd'hui le chef d'orchestre d'une somme ambitieuse et internationale qui bouscule les recherches sur 14-18.
Stéphane Audoin-Rouzeau réussit avec subtilité le pari de l'ego-histoire.
Le quotidien du nord de la France envahi par les Allemands pendant la Grande Guerre.
L'éclatement de la guerre européenne en 1914 est resté un objet de controverse : le conflit était-il inévitable ? En remontant à 1913, Gerd Krumeich analyse ici le mécanisme d'un engrenage infernal.
Dans les Cahiers de la quinzaine, Péguy fourbit ses arguments contre le pacifisme de Jaurès et les intellectuels du « parti allemand ». Un nationalisme virulent s'exprime.
