Arts : le massacre continue
Quand la souffrance se mue en dérision. Quand gagner la paix passe par la subversion et le refus de toute démobilisation. Sur la monstruosité de la Grande Guerre a prospéré le mouvement dada.
Quand la souffrance se mue en dérision. Quand gagner la paix passe par la subversion et le refus de toute démobilisation. Sur la monstruosité de la Grande Guerre a prospéré le mouvement dada.
Que célébrer en 2014 ? Moins la victoire militaire que l'immense mobilisation nationale. Et, surtout, la République qui a su mener et gagner la guerre en restant fidèle à ses valeurs. Entretien avec ANTOINE PROST
Les nations sont loin d'avoir toutes la même mémoire de la Première Guerre mondiale, et les tensions ont parfois été fortes. Tour d'horizon.
Ce sont deux commémorations exceptionnelles qui engagent la nation tout entière. Nous avons demandé à Jean-Noël Jeanneney, qui fut en 1989 président de la Mission du bicentenaire de la Révolution française, et à Joseph Zimet, directeur général de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, de croiser leurs expériences.
Jean-Jacques Becker a été l'un des pionniers du renouvellement de l'histoire de la Première Guerre mondiale. Il nous explique pourquoi, depuis trente ans, notre regard a beaucoup changé.
1914-1918 : aucun historien n'étudie plus la Grande Guerre dans ces limites chronologiques. Des tranchées de Moukden aux derniers combats de la guerre gréco-turque, ce sont dans des bornes temporelles et spatiales élargies qu'on s'interroge désormais sur ce conflit.
Il suffit de trois semaines aux Allemands pour défaire les Russes à Tannenberg. Exodes, massacres, désertions accompagnent l'avancée du front. Le pays est entré en révolution bien avant 1917.
La terrifiante efficacité des armes modernes transforme rapidement le conflit en guerre défensive. Un nouveau type de combattant apparaît : couché sous le feu, aussi invisible que possible...
Les tirailleurs sénégalais subirent des pertes équivalentes à celles de l'ensemble de l'armée française. Reste qu'à la fin du conflit c'est eux qu'on envoya prioritairement en première ligne.
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