Sade ou l'apologie du crime
Le plus grand crime de Sade, celui qu'on ne lui pardonne pas, c'est d'avoir écrit une œuvre libérée de toute morale.
Le plus grand crime de Sade, celui qu'on ne lui pardonne pas, c'est d'avoir écrit une œuvre libérée de toute morale.
Sous la monarchie de Juillet c'est dans l'enceinte de la prison de Sainte-Pélagie que se retrouvaient les opposants républicains et légitimistes au régime de Louis-Philippe. Ils y bénéficiaient d'un statut particulier. Les archives de l'administration et les témoignages des détenus nous renseignent sur cet établissement hors du commun, où furent réunis les acteurs de la révolution de 1848.
Dans l'oppression, le « goulag chinois » a surpasse le modèle soviétique. On n'y dompte pas seulement les corps, mais aussi les âmes. L'individu n'existe plus. Voilà l'une des plus formidables entreprises de déshumanisation de l'histoire, dont Jean-Luc Domenach vient de révéler toute l'horreur dans « Chine : l'archipel oublié »*.
Au contre de l'affaire Boudarel, une question: quel était le sort réservé aux prisonniers militaires français en Indochine ? Pour le savoir, nous avons interrogé l'ancien ministre Jean-Jacques Beucler, qui a révélé au public les souffrances des soldats du corps expéditionnaire. Il nous livre ici le récit de ses quatre années de captivité dans un camp vietminh. De 1950 à 1954.
Le 16 septembre 1959, lorsque de Gaulle prononce son discours sur l'autodétermination, 5 971 Algériens purgent des peines de prison et 5 047 sont internés dans des camps en métropole. Tout au long de la guerre d'Algérie, l'arsenal juridique se perfectionne, de nouvelles mesures rendent possible une lutte plus impitoyable contre les suspects.
1 600 000 prisonniers de guerre ! Pour les Allemands, un formidable réservoir de main-d'œuvre potentielle. Pour Vichy, des enfants chéris, et le ferment, lui aussi potentiel, de la Révolution nationale. Un enjeu sournoisement disputé.
Tous les droits furent refuses aux prisonniers soviétiques, par leur vainqueur d'abord, par leur patrie ensuite. Ceux que les nazis n'avaient pas exterminés furent internés dans les camps de Staline. Destin pitoyable et peu connu que retrace pour nous l'historien allemand Christian Streit.
Les westerns racontent Je sort horrible du Bianc prisonnier des Indiens... Pourtant de nombreux captifs refusaient de quitter leurs geôbers «sauvages».' C'est ce que disent la plupart des témo:gnages regroupés aujourd'hui en une monumentale édition*.
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