SS

La SS : « l'ordre noir »

La SS demeure le symbole du totalitarisme nazi. Elle devient, dès 1933, l'instrument clé du système de répression et de terreur du IIIe Reich et le gardien de son idéologie. De la police à la production économique, en passant par la gestion des camps de concentration, peu de secteurs de la société allemande échappent à son emprise.

Vie et mort d'un chef nazi : Reinhard Heydrich

Le 27 mai 1942, à Prague, Reinhard Heydrich tombe sous les balles de résistants tchèques. Cet « homme au coeur de fer », selon le mot de Hitler, était l'un des plus hauts responsables du Reich. Chef de la Gestapo et du service de renseignements de la SS, il avait joué un rôle décisif dans la mise en oeuvre de la Solution finale. Sa mort n'a malheureusement rien changé au sort des Juifs exterminés. Le régime nazi cependant était atteint à la tête.

Les soldats perdus de la division Croatie

A Villefranche-de-Rouergue, en 1943, éclate, dans les rangs de la SS, une étrange mutinerie : des soldats de la division Croatie tentent de s'enfuir en masse. Ils seront rattrapés et exécutés. Un livre retrace l'aventure de ces soldats perdus, musulmans engagés aux côtés de l'Allemagne par haine de la franc-maçonnerie et du bolchevisme.

L'ordre noir de la SS

L'Ordre noir SS demeure le symbole du totalitarisme nazi. Garde prétorienne à l'origine, la SS devient l'instrument par excellence du système de répression et de terreur du IIIe Reich, et le gardien de son idéologie. De la police à la production économique, en passant par la gestion des camps de concentration, peu de secteurs de la société allemande échappent à ces « hommes nouveaux » que leur chef, Heinrich Himmler, voulait former.