Bien au-delà des traités réorganisant les frontières de l'Europe, la conférence de la paix à Paris, il y a cent ans, souleva des problèmes qui sont encore les nôtres.

Les traités de paix ont consacré le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, soulevant un énorme espoir dans les colonies. Un espoir bien vite retombé.

Pour la première fois à une telle échelle, les débats de la Conférence de la paix se tinrent en français et en anglais, un choix pratique et diplomatique qui nécessita des experts.

C'est Keynes qui a porté l'estocade : le traité de Versailles était une mauvaise paix. Les historiens ont surenchéri : paix « bâclée », paix de « vainqueurs », elle portait en elle les germes du fascisme et de la Seconde Guerre mondiale. Vincent Laniol a rouvert le dossier.