Entre le VIIe et le XIXe siècle, environ 17 millions d'Africains ont été razziés et vendus par des négriers musulmans. Un épisode aujourd'hui méconnu, resté tabou. Il s'agit pourtant du plus grand trafic d'hommes de l'histoire.
Il y a quarante ans entrait en vigueur le traité sur l'Antarctique signé par l'URSS et les États-Unis. Les deux puissances s'entendaient pour neutraliser cet espace dévolu à la recherche scientifique.
Douze millions : c'est le nombre d'Africains qui, durant deux siècles, entre le milieu du xvrie et les années 1850, furent déportés du continent noir aux Amériques par des trafiquants européens. Faisant la fortune des ports atlantiques, et en particulier celle de Nantes, capitale française du négoce d'esclaves.
L'esclavage s'est pérennise pendant des siècles, y compris au cœur de l'Europe. On sait bien aujourd'hui que le phénomène continua d'être pratiqué tout au long du Moyen Age. On sait moins en revanche qu'il a perduré, notamment en Espagne, au Portugal et en Italie, jusqu'au milieu du xixe siècle. Il concernait quelque deux millions d'individus.
En 1949, Jean Monnet jetait les bases de l'Europe politique, avec l'appui des chefs de gouvernement allemand et italien. Une Europe qui assurerait à la fois la paix et la croissance. Était-ce la fin des nations ?
