L'Union soviétique est un exemple unique d'un empire mort de sa belle mort. Les aspirations nationales et démocratiques ont sans doute joué leur rôle. Mais, dans cet effondrement géopolitique majeur, on oublie souvent un événement décisif : la proclamation par Boris Eltsine, en juin 1990, de la souveraineté de la Russie.
Les bouleversements de 1989 n'auraient pas été possibles sans un changement de politique de l'URSS. Comment expliquer l'attitude du numéro un soviétique Mikhaïl Gorbatchev ?
Gorbatchev a-t-il été le libérateur des peuples d'Europe de l'Est ? Un apprenti sorcier qui a déchaîné des forces incontrôlables ? Analyse de Martin Malia, grand spécialiste américain de la Russie.
Gorbatchev, en lançant perestroïka et glasnost, ouvrait la boîte de Pandore. Après l'éclatement de l'empire soviétique et la mort du système, le tsar détrôné fut rapidement oublié.
«Glasnost» oblige: il n y a plus, en URSS, d'enseignement officiel de l'histoire. Plus de manuels, des examens facultatifs, un corps professoral désorienté... Jean-Jacques Marie a saisi sur le vif le désarroi de trois historiens soviétiques.
