Jésus : le « sans-culotte de Nazareth »
Qui était Jésus ? Un dangereux perturbateur révolutionnaire ou le garant de l'ordre établi ? Sous la Révolution française, nous révèle un Italien, la polémique allait bon train.
La face cachée de Vauban
Il y a 350 ans, le 4 mai 1633, naissait Sébastien Le Prestre de Vauban*. Derrière le bâtisseur de forteresses et de remparts, il y a un étonnant précurseur.
Le Colbertisme a-t-il existé ?
Colbert n'a rien inventé. Il n'est pas l'auteur de la doctrine économique qui porte son nom : le « colbertisme ». Il ne l'a même pas vraiment appliquée. Alors, d'où vient son succès ?
« Tu enfanteras dans la douleur »
Aujourd'hui, 98 % des naissances ont lieu dans un établissement hospitalier contre 53 °7o en 1950. Avant la médecine clinique, où et comment les femmes accouchaient-elles* ?
Quand un enfant sur deux mourait...
Un enfant sur deux qui meurt avant i'dge de quinze ans. Une espérance de vie inférieure à trente ans. Non, ce n'est pas Je Tiers Monde. Mais, nous rappeJient deux historiens*, anglais et allemand, J'Europe du XVIIIe siècle.
La vie, la mort et la foi en Bretagne
Pour François Lebrun, Je Jivre d'Alain Croix La Bretagne aux XVIe et XVIIe siècles est « Je pJus grand Jivre d'ethnohistoire de ces dernières années».
Paris, les curés et la révolution (1588-1594)
Le dernier livre d'Arlette Lebigre* se lit d'une seule traite et comble une lacune : il attire l'attention sur la « grande révolution » orchestrée par les curés parisiens... deux cents ans avant celle de 1789.
XVIe - XVIIIe siècles : Quand le suicide prend un nom
En juillet 1734, l'abbé Prévost utilise pour la première fois le mot « suicide ». Mais les coutumes provinciales n'ont pas attendu cette « naissance » pour considérer l'homicide de soi-même comme un crime. Gare au suicidé qui se manque !
Vivre et mourir au temps des Lumières
Encore deux livres d'histoire sur la mort! Il serait dommage que l'ouvrage de Richard Cobb, Death in Paris, 1975-1801*. et celui de Robert Favre, La Mort au siècle des Lumières**, soient accueillis par ce réflexe de lassitude, car ils méritent l'un et l'autre, à des titres divers, d'être lus avec autant d'attention que les livres récents de Philippe Ariès et de Pierre Chaunu (dont Michel Vovelle a rendu compte dans le n°2, juin 1978, de L'Histoire).