Jean-Paul Bertaud

Une dictature militaire ?

On a beaucoup dit que le régime installé par le coup d'État du 18 Brumaire était une dictature militaire. Ce n'est pas si sûr : les officiers y sont toujours restés subordonnés au pouvoir politique. Mais c'est la nation tout entière, des élites à l'université, qui fut alors organisée comme une armée.

La « petite guerre » des honneurs

Un général qui se fâche tout rouge parce que, à la cathédrale, son fauteuil est moins élevé que celui du préfet; un officier d'état-major qui, de la nef au porche, prend le pas de charge pour distancer un juge... Faut-il seulement sourire de ces algarades qui opposent militaires et civils sous le Premier Empire ?

La loterie royale, c'est facile et...

La loterie royale, c'est facile, c'est populaire et ça peut rapporter gros... surtout à l'État. Comment concilier alors l'intérêt du pays et la moralité publique ? La question semble bien posée par les révolutionnaires de 1789. Elle reste d'actualité.

La «petite guerre» des honneurs sous Napoléon

Un général qui se fâche tout rouge parce que, à la cathédrale, son fauteuil est moins élevé que celui du préfet. Un capitaine qui se vexe pour une place dans un cortège... Querelles futiles ou enjeux politiques ? A travers des papiers administratifs déposés aux Archives nationales, Jean-Paul Bertaud a suivi la « petite guerre » des honneurs et des préséances sous l'Empire.