Vichy aussi, c'est la France
Le président Chirac reconnaît la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs.
Guy Môquet, Sarkozy et le roman national
A faire un usage politique de l'histoire, on s'expose à quelques mises au point historiques. Jean-Pierre Azéma réagit à la demande faite par Nicolas Sarkozy au mois de mai dernier que tous les enseignants lisent à leurs élèves la lettre d'un jeune résistant fusillé.
Le mensonge patriotique du général de Gaulle
Juin 1944 : la France est au bord de la guerre civile. Comment celle-ci fut-elle finalement évitée ? Par la maturité de la Résistance, la modération du PCF... Et le coup de génie du chef de la France libre !
Lisez Léon Werth !
Cet esprit libre, antimilitariste, anticolonialiste, antistalinien,fut un romancier reconnu. Il a laissé une oeuvre roborative. Une série derééditions et un colloque viennent de tirer Léon Werth de l'injuste oubli où ilétait tombé.
Pétain devant ses juges
Le 23 juillet 1945, le palais de justice de Paris est en état de siège. Ce jour-là s'ouvre, devant la Haute Cour, le procès de Philippe Pétain, accusé d'intelligence avec l'ennemi. Le procès de « quatre années qu'on voudrait pouvoir rayer de notre mémoire » , déclara le procureur général...
Comment de Gaulle fut tenu à l'écart
Les Alliés l'ont délibérément exclu du plan de débarquement. Ils l'ont écarté des opérations du 6 juin. De Gaulle, arrivé en Normandie le 14 juin, réussit pourtant à transformer cette humiliation en victoire politique.
Le duel Jean Moulin Henri Frenay
Deux biographies de grands résistants paraissent ce printemps : celle de Jean-Pierre Azéma sur Jean Moulin et celle de Robert Belot sur Henri Frenay. Après avoir choisi un combat commun, le représentant de Charles de Gaulle et le chef de Combat, le plus important mouvement de Résistance intérieure, se sont peu à peu éloignés l'un de l'autre. Pour finalement s'affronter. Portraits croisés de deux héros.
Bilan d'une oeuvre de destruction
La guerre accélère brutalement le processus d'élimination des « ennemis » du nazisme : les résistants et les opposants politiques, les « asociaux », les malades mentaux et les handicapés, les Slaves, les Juifs et les Tsiganes. Voici l'effroyable bilan de cette oeuvre de destruction.
Du bon usage de Clausewitz
Des généraux allemands aux stratèges révolutionnaires, tout le monde a utilisé Clausewitz, génial penseur de la guerre et patriote prussien. Mais tout le monde ne l'a pas toujours bien compris. Explications.