Jean-Pierre Azéma

Les victimes du nazisme

Le rodage de la machine répressive et concentrationnaire du IIIe Reich a commencé dès l'arrivée de Hitler au pouvoir. Mais c'est la guerre qui accélère brutalement le processus d'élimination des ennemis du nazisme: les résistants et les adversaires politiques, les «asociaux» et les «déviants», les malades mentaux et les handicapés, les Polonais et les soldats soviétiques, considérés comme des «sous-hommes», les Juifs et les Tziganes enfin, «races» corruptrices du précieux sang allemand. Jean-Pierre Azéma dresse ici l'effroyable bilan de cette œuvre destructrice.

Les « années sombres » à la vidéothèque de Paris

Après une série de cycles sur la «IIIe République», «Paris la nuit», «Paris Mai-68», etc., la Vidéothèque de Paris poursuit ses projections. C'est au tour des années quarante, de Munich à la Guerre froide (1938-1948), d'être présentes sur l'écran pendant quatre semaines, du 23 novembre au 20 décembre (cf. p. 87 à 92). Avec le concours de L'Histoire, cette fois, et celui de spécialistes tels Jean-Pierre Azéma et Henry Rousso*.

L'« énigme » Jean Moulin

L'arrestation de Klaus Barbie a mis en lumière la mort mystérieuse de Jean Moulin. Dans quelles conditions le fondateur du Conseil national de la Résistance a-t-il été dénoncé ? Quelle était sa mission en France ? Quels furent ses rapports avec de Gaulle, avec les autres résistants ? Était-il, comme on l'a écrit, un « agent » du parti communiste ? Pour le savoir, nous avons interrogé Jean-Pierre Azéma*, l'un des meilleurs spécialistes français de l'Occupation.

Il y a quarante ans, la défaite : les combattants racontent

Mai-juin 1940 : en quelques semaines, l'armée française est mise en déroute par l'offensive allemande. Carence de matériel, défaut de commandement, absence de stratégie ou trahison ? Nous avons posé ces questions à cinq anciens combattants de la campagne de 1940. En commun : ils étaient tous les cinq aspirants*, ils furent tous les cinq prisonniers.

Le drame de Mers el-Kebir

Voilà quarante ans, la flotte française était coulée par la Home Fleet à Mers el-Kebir, dont le nom résonne encore comme une accusation. Jean-Pierre Azéma rouvre le dossier et nous montre que les choses ne sont pas aussi simples qu'on l'imagine.