L'Angleterre a cessé d'être une île !
Il y avait deux cents ans que les ingénieurs s'efforçaient de trouver une solution : comment relier l'Angleterre au continent ?
Pas de femmes dans les clubs de Londres
Il y a quelques mois, les membres eminents de certains clubs anglais démissionnaient avec fracas, au motif que ces établissements refusent toujours le plein accès aux femmes. Conformément à l'esprit d'une institution qui connut son heure de gloire sous la reine Victoria.
Chambre avec vue sur la Tamise
En 1889, on inaugure à Londres le grand hôtel Savoy, dont la direction sera bientôt confiée à César Ritz. Sous son impulsion, le palace deviendra le point de rencontre des artistes, des hommes politiques et des millionnaires venus de toute l'Europe et d'outre-Atlantique.
Même Nelson avait le mal de mer...
Inutile de faire de longues traversées pour connaître le mal de mer ! Le tourment des voyageurs n'est certainement pas étranger à la réalisation, contre vents et marées, d'un passage de pied ferme entre la France et l'Angleterre.
Le déjeuner sur l'herbe de la reine Victoria
Dans le «hit parade» anglais des sports et loisirs des dix dernières années, la marche et le repas en plein air viennent loin devant la natation et le billard... Rien de surprenant à cette prédilection pour les promenades. Mais pourquoi le pique-nique a-t-il fait tant d'adeptes dans un pays soumis aux aléas de la météorologie?
Quand les Anglais faisaient le trafic des cadavres
Scandale dans la France des années 1990 : le juge nantais Gilles Dubigeon a utilisé cinq crânes humains pour faire une expertise balistique. L'utilisation des cadavres à des fins expérimentales ne date cependant pas d'aujourd'hui. La pratique était courante dans l'Angleterre du début du XIXe siècle: dans les cimetières et sur les champs de bataille, les chasseurs de cadavres étaient à l'œuvre.
Les Docks de Londres : de Victoria à Thatcher
Les promoteurs ont fait «pire que la Luftwaffe», dans la City, a dit le prince Charles. Il n 'apprécie guère plus le remodelage des Docklands de Londres - ce paysage des bords de la Tamise, en pleine mutation, où les yuppies ont remplacé les dockers. A Tère victorienne, ce n'était que quais en enfilade, cernés de murs, de cheminées d'usines et de bâtisses en brique rouge sombre. Au milieu des grincements de chaînes, du martellement des tonneliers au travail, des bruits de coques s'entrechoquant, aucun son ne s'élevait d'une armée de 100 000 dockers qui faisaient un labeur harassant. En 1888, on comptait encore 79 000 mouvements de navires.
Les folles traversées des fanas du Channel
Qui sont les fanas du «Channel»? Les vacanciers? Ceux qui font la traversée sous prétexte que le cachemire ou le pack de bière est moins cher de l'autre côté du Détroit ? Non, ici il s'agit des mordus qui franchissent la Manche comme d'autres font le «Paris Dakar». Les Britanniques, qui les avaient jusque-là accueillis avec humour, commencent à manifester un certain agacement.
Les tunnels sous la Manche
Le premier projet de liaison fixe entre la France et l'Angleterre remonte à... 1802. Mais l'enthousiasme des ingénieurs s'est toujours heurté, jusqu'alors, à la volonté des Anglais de ne pas brader leur île pour un tunnel. Ferons-nous vraiment, en 1993, le voyage Paris-Londres en 3 h 35 ?... Voici la « saga » du tunnel racontée, non sans humour, par Jean-Pierre Navailles.