Sibérie : la conquête de l'Est
Des premiers explorateurs qui traquent des fourrures le long des fleuves au XVIe siècle à la révolte des zeks du Goulag soviétique en passant par la construction du Transsibérien, c'est à une véritable épopée des Russes en Sibérie que nous convie Éric Hoesli. Dans un livre enlevé qui se lit comme un roman.
Modernisation à la japonaise
Il y a cent cinquante ans, la révolution de Meiji ouvrait la voie d'une modernisation accélérée au Japon : industrialisation, recours à la conscription, école obligatoire... On l'a longtemps expliquée par la seule influence des puissances occidentales. Pas si sûr, nous disent aujourd'hui les historiens japonais, qui insistent sur d'autres causes et d'autres dynamiques.
La fin des samouraïs
Symboles de l'ancien régime, ils disparaissent avec lui. Mais beaucoup se reconvertissent dans le nouvel État de Meiji.
Cotonnades, chantiers navals et chemins de fer
La proto-industrialisation avait préparé le terrain. Mais, en l'espace de quelques décennies, c'est une véritable révolution industrielle que connaît le Japon.
Résistants et rebelles
La métamorphose du Japon ne s'est pas faite sans heurts. Lésés par ses réformes économiques, déçus par son autoritarisme, nombreux furent ceux qui se soulevèrent contre le nouveau régime, ou s'efforcèrent de le transformer.
Une « mare nostrum » asiatique ?
Fini l'européocentrisme : en s'ouvrant à d'autres régions du monde, et à l'histoire qui s'y écrit, les historiens revisitent aujourd'hui de nombreux mythes. Et les Grandes Découvertes cèdent le pas à d'autres aventures maritimes, sans Européens.
Le monde vu d'Asie centrale
Deux mille ans d'histoire connectée, de Rome à l'Himalaya.
« Le Chrysanthème et le Sabre » de Ruth Benedict
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'anthropologue tenta de décrire, à la demande du Pentagone, le fonctionnement de la société japonaise.
Les femmes de réconfort : un esclavage d’État ?
Le gouvernement japonais a accepté, le 28 décembre 2015, d’indemniser les 46 « femmes de réconfort » coréennes encore vivantes et reconnu la responsabilité de l’État dans cette tragédie. Longtemps oubliées avant de devenir des héroïnes nationales, ces esclaves sexuelles des occupants japonais continuent de susciter le débat, politique et historique.