Bienvenue en Algérie coloniale !
La conquête achevée, le pays devient vite une destination touristique prisée. Aux bourgeois du début du XXe siècle succèdent peu à peu des randonneurs, skieurs, aventuriers des sables ou plagistes.
La conquête achevée, le pays devient vite une destination touristique prisée. Aux bourgeois du début du XXe siècle succèdent peu à peu des randonneurs, skieurs, aventuriers des sables ou plagistes.
François Hollande a reconnu le 17 octobre dernier le massacre d'Algériens le 17 octobre 1961. Mais il reste d'autres trous noirs. Qui se souvient de la tuerie du 14 juillet 1953 ?
« Algérie, 1830-1962 » : une exposition courageuse et attendue sur la conquête, le régime colonial et la guerre d'indépendance.
Avant la conquête française, les habitants de l'Algérie ne se sentaient pas algériens. Il leur fallut un siècle de domination coloniale pour parvenir à cette prise de conscience. Mais à la veille de l'insurrection, le pays est déjà une nation en puissance.
En 1518, le corsaire Khayreddin prend Alger. Il est nommé gouverneur par le sultan d'Istanbul. C'est le début de la Régence ottomane. Elle durera trois cents ans. Entretien avec Isabelle Grangaud
Jusqu'en 1958, la France reste cramponnée à une fiction : l'Algérie est française. Il faudra l'enlisement dans un conflit sanglant, le retour au pouvoir du général de Gaulle et un changement de régime pour que l'indépendance s'impose comme l'unique solution.
En débarquant à Sidi-Ferruch en 1830, les Français escomptent une conquête rapide de l'Algérie. C'est seulement en 1857 que les combats s'achèvent. Mais ils n'ont pas pour autant instauré une paix réelle ni durable.
Berbères : c'est ainsi qu'on appelle les premiers habitants de l'Algérie. Il y eut la domination romaine puis la christianisation, la conquête arabe et l'islamisation, puis la régence ottomane. Les cultures berbères ont pourtant résisté depuis 2 000 ans. Entretien avec Gabriel Martinez-Gros
De façon surprenante, l'Algérie n'a pas été touchée par les mouvements du « printemps arabe ». Nadji Safir nous donne les clés politiques, sociales et économiques pour comprendre ce paradoxe.Entretien avec Nadji Safir
Aujourd'hui, en Algérie, on croise des garçons prénommés Jugurtha ou Massinissa : ces rois illustres restent vivants dans l'imaginaire collectif.
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