Guerre de Cent Ans : la fin du rêve continental
Depuis 1066 l'île était liée au royaume de France. Mais la guerre de Cent Ans brisa définitivement cette solidarité transmanche.
Depuis 1066 l'île était liée au royaume de France. Mais la guerre de Cent Ans brisa définitivement cette solidarité transmanche.
Si la reine Élisabeth II ne dispose que de pouvoirs symboliques, le souverain britannique a été, pendant plusieurs siècles, un acteur politique majeur. Son influence s'est fortement réduite à partir du XIXe siècle.
Avec la conquête normande, le français devient la langue des élites et éclipse le vieil anglais. L'anglais ne redevient une langue écrite importante qu'à la fin du Moyen Age.
A partir des années 1150, Henri II, l'arrière-petit-fils de Guillaume le Conquérant, construit des îles Britanniques aux Pyrénées un royaume « transmanche ».
La tolérance de l'Angleterre envers les opinions religieuses, y compris les plus extrémistes, est une tradition. Malgré l'existence d'une Église d'État dirigée par le souverain.
On l'appelait la « seconde guerre de Cent Ans ». Une approche globale nous montre aujourd'hui que c'est bien à une guerre totale, à l'échelle de la planète, que se livrent la France et l'Angleterre durant soixante ans.
Au XVIIIe siècle, l'Angleterre érige Shakespeare en héros national. C'est que le barde de Stratford, par son théâtre, a donné à ses compatriotes la première trame de l'histoire de leur pays.
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