D'extravagants procès contre les animaux
Était-il vraiment nécessaire de juger et de brûler vif un coq coupable d'avoir pondu un œuf ? D'exorciser des dauphins qui folâtraient dans le port de Marseille ? Et d'excommunier des chenilles voraces ? Derrière ces procès d'animaux, que nous tenons pour extravagants, Jean Héritier démonte la logique implacable qui découlait d'une croyance enracinée dans la mentalité médiévale : les animaux sont responsables de leurs agissements !