Dans l’Occident médiéval, les animaux servent à tous. Pas un poil ni une plume ne se perdent.

Cet oiseau qui chérit ses petits offre aux auteurs chrétiens une image du père ou de la mère modèle. Mais c'est aussi un animal rusé, médisant, obscène.

Longtemps menace pour l'espèce humaine, les bêtes féroces auraient finalement pu disparaître au XXe siècle sous les coups de l'homme. La faune sauvage est aujourd'hui préservée - grâce à lui. Mais, pour Xavier de Planhol, la lutte continue.

Au Moyen Age, les textes, les images, les rituels, le folklore sont peuplés de bêtes. Michel Pastoureau, un des pionniers de cette histoire, nous en donne les clés.

Ses livres sur le « méchant loup » ont renouvelé la question du rapport entre les hommes et les bêtes féroces. Jean-Marc Moriceau organise à Blois une rencontre sur les prédateurs. Pour en finir avec les fantasmes.

Trois animaux se sont disputé la royauté dans l'imaginaire et la culture occidentale au Moyen Age : l'ours, le lion et l'aigle. Michel Pastoureau a suivi la guerre des symboles représentés par ces trois animaux royaux à travers emblèmes, blasons et armoiries.

L'écologie n'est pas née du seul souci de protéger les animaux. Un lecteur poursuit la réflexion de H. D. Yaqouti n° 316.

C'est le stratège athénien Thémistocle qui, au Ve siècle av. J.-C., aurait inventé les combats de coqs. Des joutes sanglantes étaient organisées en Grèce ancienne : l'iconographie témoigne de leur popularité.

Réglementation du commerce des fourrures, des expériences scientifiques sur les mammifères... La chose paraît entendue : les animaux aussi ont des droits. L'idée n'allait pas de soi : on la doit au général Grammont, au milieu du XIXe siècle.

Découverte à la fin de l'année 1994, la grotte Chauvet, en Ardèche, est immédiatement apparue comme un extraordinaire ensemble d'art préhistorique. Après plusieurs années d'étude, elle commence à livrer ses secrets.