« Au XXIe siècle on tue des Juifs en France »
Aujourd'hui, en France, des personnes sont assassinées parce que Juives. Les vieilles haines antisémites associant les Juifs, le pouvoir et l'argent ont ressurgi. Le constat accablant de Pierre Birnbaum.
Aujourd'hui, en France, des personnes sont assassinées parce que Juives. Les vieilles haines antisémites associant les Juifs, le pouvoir et l'argent ont ressurgi. Le constat accablant de Pierre Birnbaum.
C'est désormais souvent au nom de l'« antisionisme » que, dans le monde, on crie « Mort aux Juifs ! ». Dans cet entretien accordé en 2002, Pierre-André Taguieff démontrait déjà la convergence inédite entre islamistes et extrémistes de droite ou de gauche. Il explique ici aussi la nouveauté des vingt dernières années.
Au XIXe siècle, l'antisémitisme racial et biologique s'épanouit partout en Europe, de la Grande-Bretagne à l'Allemagne. Il trouve en France de fervents théoriciens.
Entre 22 000 et 25 000 Juifs auraient dû être arrêtés les 16 et 17 juillet 1942 à Paris. En fait, le taux d'arrestation a été inférieur à un tiers. Malgré le bilan terrible, comment expliquer que tant de personnes visées par la rafle aient pu s'y soustraire.
Depuis l'émancipation de 1791, la gauche a largement défendu la cause des Juifs. Sans toujours échapper aux stéréotypes. C'est l'affaire Dreyfus qui la vaccine contre l'antisémitisme.
Honneur de la France patrie des droits de l'homme qui réhabilite un soldat injustement condamné ? Ou honte d'un pays submergé par une vague antisémite ? Les années 1894-1906 mêlent ces deux pans de l'affaire Dreyfus, dont les répercussions ont été immenses.
L'assassinat du tsar Alexandre II en 1881 donne lieu à une vague de pillages et de massacres en Russie.
Dès octobre 1940, le régime de Vichy a adopté des mesures discriminatoires à l'encontre des Juifs, avant de les faire rafler et déporter. Pourtant, trois Juifs sur quatre ont réussi à survivre en France.
Le 22 juillet 1940, Vichy adopte une loi de dénaturalisation. Elle participe à la mise en oeuvre sur le territoire français de la « solution finale ».
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