En 1922, l'Empire russe devient l'URSS. Ses dirigeants voient leur pays comme une forteresse assiégée, tout en menant une politique offensive dans l'étranger proche. De là, des frontières de plus en plus avancées, de plus en plus épaisses.
Malgré la restauration de la monarchie, Napoléon a profondément marqué les institutions. Mais le conquérant a aussi laissé un vide, difficile à combler.
Des militaires français étaient présents au Rwanda depuis 1990 aux côtés d'Habyarimana. Partis après les accords d'Arusha, ils sont revenus à partir d'avril 1994 pour des opérations tardives ou discutées. Pierre Brana, corapporteur d'une mission parlementaire, rappelle les faits.
Avec la Chine, Cuba, le Laos et la Corée du Nord, le Vietnam est l'un des derniers pays du monde à être dirigé par un parti-État.
Mégalomane et tyrannique, Bokassa a régné sur la Centrafrique sous l'oeil bienveillant de la France, bien décidée à rester influente dans son ancienne colonie. Mais c'est aussi l'armée française qui a renversé en 1979 cet ami devenu encombrant.
Ce sont les politiques qui gagnent les guerres : la leçon vient de Clausewitz. L'Allemagne ne l'appliqua pas. La France oui. Et la République a tenu.
Pourquoi le Chili démocratique peine encore à faire la pleine lumière sur les crimes commis par les militaires pendant la dictature ? Claudia Hilb livre une réflexion comparative avec les expériences argentine et sud-africaine.
L'éclatement de la guerre européenne en 1914 est resté un objet de controverse : le conflit était-il inévitable ? En remontant à 1913, Gerd Krumeich analyse ici le mécanisme d'un engrenage infernal.
En 1914 encore, les chevaux étaient des auxiliaires indispensables aux soldats. Ils sont plus d'un million à avoir été mobilisés par l'armée française. Un rôle dont on mesure aujourd'hui l'importance.
