Churchill versus de Gaulle
Les destins croisés de deux géants du XXe siècle.
Les destins croisés de deux géants du XXe siècle.
C'est à un atelier de nègres qu'il eût fallu décerner le Nobel en 1953.
C'est la guerre qui a révélé Winston Churchill, lutteur obstiné, orateur de génie et grand démocrate.
A la tête de la Marine anglaise, Churchill imagine en janvier 1915 d'attaquer l'Empire ottoman dans le détroit des Dardanelles. Ce sera l'un des pires désastres de la Première Guerre mondiale.
Les origines familiales, la formation, l’expérience ont donné à Churchill une certaine idée de la grandeur anglaise. Qui ne peut reposer que sur l’empire.
Churchill reste le grand héros de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, s’il a su galvaniser le pays lors de la bataille d’Angleterre, il a aussi commis des erreurs, de stratégie ou d’évaluation des adversaires... Bilan.
Il a fallu cinq ans pour que, de la conférence de Yalta (1945) au déclenchement de la guerre de Corée (1950), le monde se trouve radicalement divisé entre deux camps : l'Est et l'Ouest. Autopsie de ces cinq années d'hésitations, d'erreurs, de calculs, mais aussi d'ignorance de l'adversaire et de convictions idéologiques profondément ancrées. Cinq années déterminantes, qui ont fini par rendre inévitable l'affrontement entre les deux blocs.
Le livre de Renzo De Felice, le biographe de Mussolini, suscite un débat passionné en Italie. L'auteur affirme en effet que le Duce n'a pas été assassiné en 1945 par des résistants communistes, comme on le dit depuis cinquante ans. Mais par des agents de l'Intelligence Service, dûment mandatés par Churchill.
Winston Churchill est entre dans l'eternite comme l'un des grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, celui qui sut insuffler au peuple britannique un courage et une détermination sans faille. Mais avant l'apothéose de 1940, il y eut une longue carrière politique, faite avant tout d'erreurs, d'échecs, de contradictions et de reniements...
« Churchill : la fin de la gloire ». Tel est le titre d'un ouvrage qui fait scandale en Angleterre. L'historien John Charmley y fait le procès du Premier ministre britannique, Vaccusant de n'avoir pas négocié à temps une paix honorable avec Hitler. Et d'avoir ainsi précipité le déclin de son pays. Autant d'affirmations hasardeuses, politiquement dangereuses et « révisionnistes » aux yeux de François Bédarida...
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