« A bas les films américains ! » Serait-ce la nouvelle politique cinématographique de la France ? Une réaction qui n'aurait rien d'original. Déjà en 1946, certains dénonçaient l'invasion du cinéma made in USA.

A partir de 1950, en pieine « guerre froide », la peur d'une subversion communiste généraiisée s'empare des États-Unis. Comment Joseph McCarthy, modeste sénateur du Wisconsin, politicien roublard, bagarreur, buveur et joueur de poker, a-t-il réussi à provoquer un tel mouvement d'opinion ?

Au tournant du siècle, jusqu'à la Première Guerre mondiale et après, la vie telle qu'elle fut, c'est dans les plaques autochromes Lumière conservées à la Fondation nationale de la photographie à Lyon qu'il faut la surprendre.

Le Molière d'Ariane Mnouchkine, fraîchement accueilli par une bonne partie de la critique au dernier festival de Cannes, semble, à l'évidence, être en train de gagner son procès en appel auprès du juge suprême : le public. Dans les rangs de celui-ci, Pierre Goubert, grand historien du XVIIe siècle français. A l'instar de Pierre Grimai, prenant jadis la défense du Satyricon de Fellini contre certains puristes en mal d'érudition, il nous convie ici à partager son enthousiasme.