Souveraines a l'écran
Surgies des brumes Scandinaves ou de cités légendaires, sublimes, terribles ou pitoyables, au cinéma les souveraines font toujours recette.
Surgies des brumes Scandinaves ou de cités légendaires, sublimes, terribles ou pitoyables, au cinéma les souveraines font toujours recette.
Le cinéma italien a utilisé à sa façon Vhistoire de Rome et de sa lutte contre Carthage*.
Le dernier film d'Oliver Stone, « JFK », vient de sortir en France. Il remet en cause la version officielle, établie^ depuis trente ans, sur l'assassinat de Kennedy, et brosse de l'ancien président des États-Unis un portrait très flatteur. André Kaspi nous dit pourquoi ce film ne peut pas convaincre un historien*.
Vienne, 1949: une ville divisée en quatre secteurs par les puissances alliées ; le monda trouble des trafiquants du marché noir ; une atmosphère tragique et délétère... Tel est le décor du célèbre film de Carol Reed, Le Troisième Homme. Pierre Assouline nous révèle les secrets de fabrication d'un chef-d'œuvre.
Films censurés, acteurs, réalisateurs et scénaristes interdits de travail ou condamnés à des peines de prison... La chasse aux communistes, ouverte en 1947 à Hollywood, a bouleversé ce monde clos. Et les règles de l'art cinématographique s'en sont trouvées sensiblemen t modifiées.
La Vidéothèque de Paris présente, du 2 au 7 mai, outre une projection-débat organisée par « L'Histoire » et « L'Événement du Jeudi », une série de films traitant de la Commune de 1871. Cette Commune qui fit au bas mot vingt mille morts, sans compter les condamnés au bagne. Cette Commune qui compte moins dans l'histoire que dans la force émotive de son souvenir et du mythe qu'elle produisit*.
La guerre du Golfe a fait resurgir, au cœur de l'opinion française, un débat vieux de près d'un siècle: peut-on limiter la liberté de la presse dans une démocratie, au nom des impératifs militaires ? C'est en tout cas une mesure que tous les gouvernements français ont appliquée depuis qu'une loi du 4 août 1914 a établi cette mainmise sur l'information, pour des raisons de sécurité nationale.
« Cavernes de voleurs », « royaume des ombres », les premières salles de cinéma offraient à un public ébahi des chefs-d'œuvre comme le « Vovaae dans la lune » de fAéliès, mais aussi des farces inspirées du vaudeville, ou encore d'extraordinaires documents d'actualité. Chantai Georgel raconte les premières années du cinématographe, cette forme d'expression révolutionnaire qui, pour les contemporains, n'était qu'une industrie et pas encore un art.
Après une série de cycles sur la «IIIe République», «Paris la nuit», «Paris Mai-68», etc., la Vidéothèque de Paris poursuit ses projections. C'est au tour des années quarante, de Munich à la Guerre froide (1938-1948), d'être présentes sur l'écran pendant quatre semaines, du 23 novembre au 20 décembre (cf. p. 87 à 92). Avec le concours de L'Histoire, cette fois, et celui de spécialistes tels Jean-Pierre Azéma et Henry Rousso*.
A AIbi, pendant la guerre, il faisait des fiches sur les films, faute de pouvoir aller au cinéma. Sa méthode de travail, il la compare à celle d'Orson Welles dans «Citizen Kane». L'homme de l'Empire napoléonien est un spectateur de Faction.
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