Chiffres en main, Jacques Marseille répond à une question controversée : les colonies ont-elles été une bonne affaire pour la France ?

Maghrébins, Sénégalais, Indochinois, Malgaches, Somalis, Canaques. Tous furent de sérieux et fidèles auxiliaires de l'armée française en 1914-1918

1930. Un an avant l'apothéose de l'Exposition coloniale, l'Empire français connaît une sérieuse alerte en Indochine. Une insurrection éclate dans une garnison. Des blessés, des morts...

Le 2 juin 1983, l'Académie française élisait l'ancien président de la République du Sénégal. En fait, tout commença à l'automne 1928, le jour où l'étudiant Senghor entra au lycée Louis-le-Grand

« Le travail de l'homme blanc est la mort de l'homme noir », dit un proverbe mossi. Qu'on en juge.

Villages à angles droits, suprématie du vignoble, société dominée par les grands propriétaires. La Mitidja est un exemple d'implantation coloniale Avec ses réussites et ses échecs.

Si le cardinal Lavigerie, archevêque d'Alger en 1867, fondateur des « pères blancs » et des « sœurs blanches », est devenu une figure légendaire de la colonisation, c'est que les intérêts de l'Église catholique et ceux de la République laïque convergeaient.

Comme les autres grands pays d'Europe, la France a eu son « parti » colonial, qui a représenté un des groupes de pression les plus influents de la me République. Et qui ne recoupait pas la division droite/gauche.

En 1899, le gouvernement français confie aux officiers Voulet et Chanoine la mission « Afrique centrale ». Elle dégénère en colonne sanglante et s'achève en dramatique mutinerie.