A bas la colonne Vendôme !
Incendies, déboulonnages, profanations de lieux de culte : la Commune a longtemps été associée à des actes de vandalisme. Mais cet iconoclasme doit se comprendre davantage comme un instrument de guerre contre Versailles.
Incendies, déboulonnages, profanations de lieux de culte : la Commune a longtemps été associée à des actes de vandalisme. Mais cet iconoclasme doit se comprendre davantage comme un instrument de guerre contre Versailles.
La loi de 1880 demeure dans la mémoire celle de l'amnistie pleine et entière des communards. En réalité, la IIIe République a inventé un monstre juridique : « la grâce amnistiante », qui entraîne de très nombreuses exceptions. L'oubli partiel n'est pas l'amnistie.
La présence d'étrangers parmi les insurgés a fait de la Commune un moment de lutte internationale tandis que les nouvelles techniques permettaient sa médiatisation quasi instantanée.
En Allemagne la Commune de 1871 inspire le mouvement ouvrier depuis la fin du XIXe siècle. Au grand dam des pouvoirs en place.
L'affrontement qui débute le 2 avril 1871 entre les communards et les troupes versaillaises fut sans nul doute une lutte des classes : celle des ouvriers parisiens contre la bourgeoisie de monsieur Thiers.
Au gouvernement, à la Garde nationale ou dans les écoles : la participation des artistes à la Commune fut inédite. Ils y ont insufflé les idéaux de liberté créatrice et d'autogestion, parfois au péril de leur vie.
Les femmes, tout en étant absentes du gouvernement de la Commune, furent très actives dans les clubs, les journaux ou sur les barricades. Loin du mythe de la pétroleuse, elles participèrent aux différents courants du socialisme féministe.
La Commune et son histoire sont longtemps restées un objet répulsif ou incongru.
En poursuivant votre navigation sur les sites du groupe Sophia Publications, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des services et contenus personnalisés.