Camus, Mauriac, Sartre : la fin des écrivains « engagés »
Impossible, en France, de comprendre le débat politique sans évoquer le rôle des « grands » écrivains engagés. Avec Sartre s'éteignait, il y a près d'un an, leur dernier représentant.
Impossible, en France, de comprendre le débat politique sans évoquer le rôle des « grands » écrivains engagés. Avec Sartre s'éteignait, il y a près d'un an, leur dernier représentant.
A lire les milliers de livres écrits sur la révolution russe d'octobre 1917, on aurait pu croire que tout avait été dit. Mais quelques ouvrages récemment publiés nous prouvent que cette histoire est encore à faire*.
A partir de 1950, en pieine « guerre froide », la peur d'une subversion communiste généraiisée s'empare des États-Unis. Comment Joseph McCarthy, modeste sénateur du Wisconsin, politicien roublard, bagarreur, buveur et joueur de poker, a-t-il réussi à provoquer un tel mouvement d'opinion ?
Brejnev et Kossyguine, comme près de 80 pour 100 des membres du bureau politique du parti communiste soviétique, appartenaient, dans les années trente, à «l 'intelligentsia technique » - ingénieurs, agronomes, techniciens et scientifiques. C'est assez dire l'importance de ce groupe social dans l'Union soviétique d'aujourd'hui.
Coupables, ont dit les jurés et les juges. Innocents, a répondu l'opinion mondiale. Les historiens américains d'aujourd'hui continuent de s'interroger sur l'affaire Rosenberg.
Dans la soirée du 28 mai 1952, de véritables combats de rue opposent, à Paris, plusieurs milliers de militants communistes aux forces de police. A l'origine de cette « manif dure », qui marque en France le point culminant de la Guerre froide, il y a, officielement, la nomination, à la tête des forces de l'OTAN, du général Ridgway, accusé par la presse communiste d'avoir mené en Corée une guerre bactériologique.
L'intervention soviétique en Afghanistan renoue-t-elle avec la tradition léniniste de révolution mondiale ? Dans un entretien avec René Girault, spécialiste des relations internationales, la question est posée.
La réponse d'Alexandre Soljénitsyne à Boris Souvarine
Les transfuges peuplent notre histoire politique: communards devenus antidreyfusards; royalistes devenus communistes ; communistes devenus fascistes... Parmi ceux-ci, le cas de Doriot est le plus célèbre. Jean-Paul Brunet, grâce notamment aux archives de la police, tente de résoudre l'apparente énigme de ce retournement psychologique et politique.
L'histoire se fait aussi avec des archives privées. Leurs détenteurs, avant de mourir, prennent généralement le soin de confier leur trésor personnel à des institutions publiques, telles que les Archives nationales, la Fondation nationale des sciences politiques, des Centres de recherches universitaires, etc. Jean Maitron, historien du mouvement anarchiste, est mêlé à l'histoire des archives André Marty - un cas particulier.
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