La prochaine entrée en vigueur de l'euro fait peur. Pourtant, le projet d'une monnaie unique est ancien. Depuis bientôt trente ans, les gouvernements français n'ont cessé de militer pour l'Union monétaire. Son premier partisan : le très gaulliste Georges Pompidou.
Le traité de Maastricht, signé par la France en 1992, serait-il autre chose qu'une machine à broyer les États ? L'Union monétaire et politique ne permettrait-elle pas au contraire aux vieilles nations d'Europe de retrouver un surcroît de souveraineté face aux États-Unis, au Japon ou à la Chine ?
Appelé à disparaître au profit de l'euro, reçu, instauré en 1979, annonçait pourtant le même ambitieux projet : l'unification monétaire de l'Europe.
Le général de Gaulle était-il favorable à la construction européenne ? Quelle Europe voulait-il ? Quelle politique poursuivrait-il aujourd’hui ? Des questions auxquelles répond Alain Peyrefitte qui fut, entre autres, ministre de l’Information sous Pompidou 1962-1966.
Le 25 mars 1957, naissait, a Rome, la Communauté économique européenne. Quarante ans plus tard, rUnion européenne compte quinze membres et une douzaine de prétendants. Paradoxe : cette Europe à la recherche de son indépendance a été, dès l'origine, le fruit d'une volonté américaine.
Quatre ans après la ratification populaire du traite de Maastricht, les Français se montrent, tout compte fait, plus favorables qu'on ne pouvait le croire à l'idée européenne... Leçons d'une enquête menée au mois de mars 1996*.
Le gênerai de Gaulle etait-il favorable à la construction européenne ? Quelle Europe voulait-il ? Quelle politique poursuivrait-il aujourd'hui? Des questions auxquelles répond ici Alain Peyrefitte.
En 1949, Jean Monnet jetait les bases de l'Europe politique, avec l'appui des chefs de gouvernement allemand et italien. Une Europe qui assurerait à la fois la paix et la croissance. Était-ce la fin des nations ?
La conférence intergouvernementale qui vient de s'ouvrir à Turin, met à l'ordre du jour le problème de la défense européenne. Car l'Europe, si elle existe bien sur le plan économique, est un nain sur le plan militaire. Les guerres de l'ex-Yougoslavie montrent à quel point elle continue de dépendre des États-Unis. Une faiblesse qui date du 30 août 1954. Le jour où les députés français mettent fin brutalement au projet d'armée européenne.
