Diplomatie

« Do you speak French ? »

Le 26 avril 1945, de Gaulle obtenait que les toutes jeunes Nations unies fassent du français une de leurs deux langues de travail, avec l'anglais. Cette décision linguistique eut d'importantes conséquences diplomatiques. État de santé d'une langue parlée sur les cinq continents.

Fallait-il bombarder Auschwitz ?

En 1944, les Alliés savent tout de l'extermination des Juifs d'Europe. Des organisations juives leur demandent d'intervenir, de bombarder Auschwitz ou les voies ferrées qui mènent au camp. Mais ils n'ont rien fait. Pourquoi ?

A Verdun, main dans la main

Verdun : un « enfer » où Allemands et Français s'entre-tuèrent en 1916. Verdun, toujours, théâtre meurtrier pendant la Seconde Guerre mondiale. Verdun, enfin, choisi par François Mitterrand et Helmut Kohl pour célébrer l'amitié entre leurs deux peuples. C'était il y a vingt ans.

Les malentendus transatlantiques

Le 6 juin 2004, George W. Bush assistera aux célébrations normandes : un signe infaillible du réchauffement transatlantique. Depuis soixante ans, en effet, la commémoration du Débarquement constitue un enjeu diplomatique entre Washington et Paris.

L'année 1946 ou les occasions manquées

Avec le retour des Français en Indochine en 1945, la guerre était-elle inévitable ? Sans doute pas. Au cours de l'année 1946, la négociation était engagée. Le général Leclerc lui-même, commandant en chef des troupes françaises en Extrême-Orient, en était partisan.

Philippe de Commynes ou les mémoires d'un diplomate

Dans la nuit du 7 au 8 août 1472, Philippe de Commynes, conseiller du duc de Bourgogne, passe dans le camp de l'ennemi, celui du roi de France Louis XI. Une trahison ? Peut-être. Mais surtout le début d'une grande carrière diplomatique. Un parcours hors du commun pour un personnage dont la modernité en politique nous frappe encore.

Israéliens et Palestiniens. La paix au bout du fusil

Dès le début du XXe siècle, la logique de refus s'est traduite par d'implacables affrontements entre Juifs et Palestiniens et a interdit tout compromis. Le processus de paix actuellement en cours finira-t-il par aboutir à la coexistence de deux États sur une terre disputée depuis plus de cent ans ?

Le grand dessein du Général

Entre 1958 et 1969, le général de Gaulle imprime sa marque, pour longtemps, à la politique étrangère de la France, dont il fait un domaine réservé du président de la République. Son « grand dessein », à visée planétaire, se résume en quelques mots : indépendance nationale, rôle mondial, exception française. Pour Jean-Michel Gaillard, qui tire de cette décennie un bilan très nuancé, la politique gaullienne fut surtout un magistère du verbe, impuissant à briser la logique des blocs.

1914 : genèse d'une catastrophe

Ce ne sont pas les haines ou les passions nationalistes qui ont déclenché le premier conflit mondial. Depuis une vingtaine d'années, les historiens ont d'ailleurs montré qu'elles avaient été souvent exagérées par l'adversaire. Mais les politiques et les alliances menées par les puissances européennes leur ont tendu un véritable piège. Où elles se sont, l'une après l'autre, précipitées.