L'état est-il un bon patron ?
Depuis une cinquantaine d'années, au fil des nationalisations, l'État a dû assumer un nouveau rôle : celui de patron d'entreprises publiques. L'a-t-il toujours fait dans le souci de l'intérêt général
Depuis une cinquantaine d'années, au fil des nationalisations, l'État a dû assumer un nouveau rôle : celui de patron d'entreprises publiques. L'a-t-il toujours fait dans le souci de l'intérêt général
Qui sont les patrons français ? Quelles sont les spécificités des entreprises de notre pays depuis le siècle dernier ? Sont-elles encore aujourd'hui performantes et adaptées au marché mondial ? Autant de questions auxquelles répond François Caron.
Qu'il s'agisse de l'histoire du patronat français ou de l'évolution économique de la France, Maurice Lévy-Leboyer est un des meilleurs spécialistes de la question. Une question sur laquelle les fausses idées abondent. Dans l'entretien qu'il vient de nous accorder, il remet les pendules à l'heure : non, il n'y a pas de dynasties patronales ; non, le patronat ne se confond pas avec la bourgeoisie ; non, les patrons français n'ont rien à envier aux patrons américains...
AEG : la grande firme de matenel électrique allemande vient de disparaître, cent ans après sa fondation. La première, elle eut le souci du « design » des objets usuels. Depuis les lampes et théières jusqu'aux ventilateurs.
Des Etats-Unis, arrive une nouvelle école : la « Public History ». Son but : appliquer le passé au présent, utiliser l'histoire pour définir les stratégies industrielles d'aujourd'hui. En France, les dirigeants de Saint-Gobain ont découvert l'intérêt de ces méthodes. Henry Rousso et Félix Torres sont allés voir sur place.
La naissance du Crédit Lyonnais n'est pas le fruit du hasard. Jean Bouvier nous montre dans quelle logique économique l'initiative d'un homme devient une œuvre durable.
A l'heure des nationalisations, l'historien fait ses comptes: l'histoire des groupes industriels est encore à faire. Une exception : Pont-à-Mousson qui a ouvert ses archives aux chercheurs*...
Que faire du secteur public? Quelle part d'autonomie accorder à l'entreprise d'État? Comment fut désigné le personnel dirigeant? Quel rôle jouèrent les partis politiques, les syndicats, le patronat? Les actionnaires furent-ils spoliés ou indemnisés? Après une minutieuse enquête, Jean-Charles Asseiain répond pour nous à une question de nouveau d'actualité.
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